Les sept ont été présentés ce 20 Novembre 2024 à la presse à la police judiciaire du Littoral, avant la reconstitution des faits sur le lieu du forfait non loin de Ancien 3ème à Douala 2ème.

Les présumés assassins de la française Renée Michèle Martin Valérie ne courrent plus. Ils ont été mis aux arrêts par les éléments de la police judiciaire du Littoral. Et ce mercredi 20 Novembre 2024, les quatres qui ont commis le crime et les trois qui les ont facilité leur fuite et dissimulé leurs poignards, ont été présentés aux médias. Quelques instants après, la reconstitution des faits a eu lieu sur le lieu du drame, sous la coordination du commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Douala.

Tout remonte à la nuit du 13 au 14 Novembre 2024. Ce jour-là, aux environs de 22h30 minutes, Jean-Pierre Mambou, un camerounais de 71 ans et Renée Michèle Martin Valérie, une française de 60 ans, reviennent d’un cafétéria. Sur le chemin de retour, au lieu dit” Pharmacie St Laurent” ou “Hôtel Mon Voisin”, non loin de “Ancien 3ème”, ils seront surpris par quatre jeunes gens, tous armés. Pour avoir tenté de leur opposer une résistance, Renée Michèle Martin Valérie est grièvement blessée et succombe plus tard à ses blessures, à l’hôpital Laquintinie de Douala. Un coup de poignard est aussi assénés à son compagnon Jean-Pierre Mambou. Mais il n’est pas blessé grâce à un petit sac à bandoulière qu’il portait sous sa chemisette. Les malfaiteurs prennent leurs biens et fondent dans la nature.

Une fois informé, le délégué général à la sûreté nationale Martin Mbarga Nguelé, instruit aussitôt une enquête. Le chef service des recherches et des enquêtes criminelles, le commissaire de police Arsène Gérard Essono Edou s’en charge sous la coordination de sa hiérarchie. Au bout de quelques jours, six suspects sont interpellés, avec en leur possession outre les armes blanches, du matériel militaire. L’information est rendue publique au cours d’un point de presse donné par le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Sa sortie médiatique intervenait après celle du consul général de France à Douala, qui donnait des recommandations de sécurité à ses compatriotes.

Lors de la reconstitution des faits ce jour sur le lieu, du drame, les populations massivement sorties témoignent que les agressions à cet endroit sont monnaie courante. ” Ici, ces enfants agressent de jour comme de nuit. Ils arrachent les objets de valeur aux passants et si vous tentez de résister, ils vous poignardent”, révèle le tenancier d’une boutique. Si Jean-Pierre Mambou savait que le coin est dangereux, il était loin d’imaginer que Renée Michèle Martin Valérie et lui, pouvaient un jour être ciblés, tant il est vrai que depuis 10 ans qu’ils faisaient régulièrement ce trajet, ils étaient convaincus de s’être attirés la sympathie de tout le monde, les malfrats présumés y compris.

Eric François Bekolo