C’est à la faveur d’un atelier de formation en vue de les capacités sur la maîtrise des rudiments et des affaires liés à la terre.

Le cadre du séminaire
La salle des fêtes d’Akwa a pris la forme d’un amphithéâtre depuis ce 24 juillet 2024, à l’occasion d’un séminaire de formation à l’endroit des Directeurs de publication et des journalistes sur la gouvernance foncière.

Placé sous le thème : “Comment améliorer les rapports avec la terre”, l’atelier vise à doter aux hommes de médias des arguments capables de leur permettre d’avoir large vue sur la question foncière au en général et au Cameroun en particulier et d’en faire large écho auprès du public récepteur.

Les raisons d’être de cet atelier
Le Cameroun étant un pays où la problématique de la gouvernance des ressources naturelles revêt une grande importance depuis une bonne période, dû fait qu’elle est à l’origine de plusieurs conflits aussi bien en zones urbaines qu’en zones rurales. Et au regard des nombreux contentieux et recours administratifs auprès du Ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières, les nombreuses procédures inscrites sur le rôle des tribunaux, il y a urgence pour la presse d’en être éduquée. Elle qui sert et est le relais de ces informations. D’où donc, le rendez-vous de deux jours organisé par le Synajic (le syndicat des journalistes indépendants du Cameroun, Ndlr). Qui dans ses missions, s’était fixé pour objectif de former ses membres en particulier et la presse en général sur les questions importantes de la société.

Les objectifs du séminaire
Sur les objectifs clairs de cet atelier, le Synajic entend de:
– Informer et sensibiliser les journalistes sur les enjeux de la gouvernance foncière au Cameroun;
– Faire partager par la presse les réalités du secteur par les acteurs;
– Renforcer les capacités des journalistes sur l’analyse des projets d’investissements dans l’agriculture, les mines, le tourisme, etc. à la lumière de la réglementation foncière;
– Accompagner le Maire de la ville dans sa campagne de lutte contre les constructions illégales, et partant, du respect scrupuleux du plan d’urbanisation de la ville de Douala;
– Informer et sensibiliser les médias sur les modalités d’obtention du permis de bâtir;
– Proposer un mécanisme de collaboration permanente pour une meilleure prise en compte de l’évolution de la gouvernance foncière dans les médias au Cameroun;
– Éclairer la lanterne des historiens actuels sur le rôle du Mindcaf au Cameroun en matière domaniale, cadastrale et foncière.
Il faut dire qu’une telle rencontre est d’une importance à plus d’un titre et pour plus d’un. Quand on évoque l’affaire Dikolo pour ce qui est de la ville de Douala; jetant dans la rue, de nombreux camerounais.

Soulignons que, le présent atelier s’achève le 25 juillet 2024 et est placé sous le patronnage du Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières Henri Eyebe Ayissi, représenté pour la circonstance par le Délégué Régional du Mindcaf pour le Littoral Marie Noël Eweba; qu’accompagnait la représentante du Gouverneur de la Région du Littoral. Étaient aussi présents, outre le Président national du Synajic Alex Koko A Dang, le bureau du Synajic et ses membres, les enseignants, leurs Majestés les chefs traditionnels et les professionnels des médias.

F.O.N