Tragédie familiale : Un enfant de 12 ans élève en classe de 6ème assassine son père à Bafoussam
Le 3 Décembre 2024, le jeune homme a asséné plusieurs coups avec un couteau de cuisine à son géniteur qui lui a opposé une résistance alors qu’il voulait emporter sa recette pour s’acheter un vélo.
Certains enfants sont prêts à commettre l’impensable pour se faire plaisir. L’un d’entre eux, âgé de 12 ans, s’est illustré en début d’après-midi, au quartier Doungan, dans l’arrondissement de Bafoussam 2ème. L’élève en classe de 6ème, a grièvement blessé son père, à l’aide d’un couteau de cuisine. Des voisins ont entendu ce dernier crié à tue-tête “sauvez-moi, sauvez-moi”. Malheureusement, en cours d’admission à l’hôpital régional de Bafoussam, il succombe à ses blessures.
Rien ne présageait pourtant d’une telle fin à ce conducteur de nototaxi. Selon sa compagne et mère du jeune présumé assassin,” il est revenu à la maison pour sa traditionnelle sieste”. Et c’est leur fils, qui personnellement se presser de lui déposer un sceau d’eau pour qu’il prenne un bain. Il s’allonge au salon. L’enfant qui le croit profondément endormi, tente de s’accaparer de son sac où se trouve la recette de la mi-journée. Mais son géniteur le tient fermement. Courroucé, le jeune Ismaël lui assène divers coups de couteau.
Rattrapé par la population, Il confesse par la suite son acte. “Il m’a expliqué qu’il a fait ça parce qu’il voulait de l’argent pour s’acheter un vélo”, révèle un voisin et proche de la famille . Le jeune Ismaël se trouve entre les mains des forces de maintien de l’ordre. Son désormais défunt père, a été conduit dans son village natal pour l’inhumation. Sa compagne et mère de l’auteur présumé de cet assassinat a été interpellée pour besoin d’enquête. Selon ses déclarations initiales, l’enfant avait déjà des comportements anormaux.
Ce parricide rappelle bien d’autres déjà enregistrés dans les villes camerounaises. On a encore en mémoire, celui de Yaoundé où un étudiant découpe à la scie sa génitrice, met ses restes dans une valisette qu’il jette dans un cours d’eau. On se souvient aussi du cas de Douala, à fin goudron Ndogbong. Cette fois-là, c’est un jeune de 26 ans qui égorge son père.
Eric François Bekolo