Alors que les parents s’apprêtent à affronter la rentrée scolaire, une nouvelle vague de fermetures d’établissements secondaires vient assombrir l’atmosphère. 171 écoles privées, dont 67 dans la seule région du Littoral, ont été contraintes de fermer leurs portes par le ministère des Enseignements secondaires (Minesec).

Les accusations portées contre ces établissements sont nombreuses : défaut d’acte d’extension, usage de faux documents, environnement inadéquat, absence d’arrêté de création et d’ouverture. Ce phénomène, qui revient chaque année à la veille de la rentrée, plonge de nombreux parents dans une situation difficile et incertaine, forcés de trouver rapidement une nouvelle solution pour l’éducation de leurs enfants.

Il faut noter que ce n’est pas la première fois que des écoles clandestines, au primaire et au secondaire, sont fermées au Cameroun. En 2022, ce sont 118 établissements qui avaient subi le même sort, et 135 l’année précédente.

La situation est d’autant plus préoccupante pour les parents qui ont déjà inscrit leurs enfants dans ces établissements. La rentrée approche à grands pas et le temps presse pour trouver une alternative viable. La fermeture de ces écoles privées prive les élèves d’un accès à l’éducation, tandis que les parents se retrouvent face à un dilemme : payer des frais d’inscription élevés dans des établissements conformes, ou tenter de trouver une solution de fortune dans un contexte d’incertitude et de stress.

Ingrid Mbalmog