C’était 4 jours durant, à l’occasion de la huitième édition du BALAMA. Cet événement annuel, qui met en valeur la créativité et le talent des artistes, était encore plus grand et plus passionnant que jamais. Les rues de Bali à Douala, transformées en un marché d’art en plein air, offrant aux visiteurs une expérience unique et immersive. Entre expositions ventes, théâtre, humour, cinéma…

Placée cette année sous le thème « L’art au-delà des comptoirs », cette édition a fait de Bali, la capitale culturelle du Cameroun du 7 au 10 Décembre 2023. Pour le promoteur, ce thème n’a pas été choisi au hasard. «Nous avons été inspirés par les jeunes qui nous entourent , le thème a été choisi en fonction de nos aspirations vers l’international , nous allons essayer de porter le Balama au-delà de nos frontières » a confié KiKi Elams , promoteur du Balama.

En plus de promouvoir les artistes locaux, le Balama cherche à favoriser les rencontres interprofessionnelles, à développer de nouveaux partenariats et à dynamiser le secteur culturel camerounais. Cet événement, qui attire chaque année près de 12 000 visiteurs, a également un impact économique significatif.

Pour rappel, le Balama se positionne comme un acteur majeur de l’économie de la connaissance et s’inscrit dans économie créative. Sa vision est de donner la possibilité aux jeunes artistes et performeurs de pouvoir se vendre tant localement qu’à l’échelle internationale. Il est question que l’ensemble des acteurs qui y prennent part puissent capitaliser et mettre leurs multiples talents au service de l’art et de la culture camerounaise. « Balama » dans nos langues bantoues peut signifier et renvoyer à tout ce qui est beau, hommes, femmes, objets, toutes créations ou créatures.

Yolande T