Coopération : Douala et Ankara renforcent leur alliance avec le Parc de l’Amitié
Le 6 février 2025, le maire de Douala, Dr Roger Mbassa Ndinè, et l’ambassadeur de Turquie au Cameroun, Son Excellence Volka Ospiker, ont inauguré le Parc de l’Amitié et de la Démocratie. Cet espace vert, fruit d’une collaboration entre Douala et Ankara, vise à améliorer la qualité de vie des habitants tout en stimulant le développement économique et social.
Les liens entre Douala et Ankara intensifiées ces dernières années grâce à une collaboration multisectorielle sont solides. Ils témoignent d’une coopération fructueuse parfaitement illustrée le 6 février 2025, avec l’inauguration officielle d’un espace vert symbolique baptisé Parc de l’Amitié et de la Démocratie Türkiye-Kamerun, au cœur de la capitale économique camerounaise. La cérémonie y relative a été co-présidée par le maire de la ville de Douala, Dr Roger Mbassa Ndinè et le nouvel ambassadeur de Turquie au Cameroun, Son Excellence Volka Ospiker. Les deux parties concrétisant ainsi, un projet commun visant à consolider les liens entre le Cameroun et la Turquie et à promouvoir le développement durable dans la région, tel qu’annoncé sept mois plus tôt en juillet 2024.
Un souffle de modernité au cœur d’une métropole en pleine expansion
Douala, capitale économique du Cameroun et pivot stratégique de l’Afrique centrale, fait face à une urbanisation rapide et à des défis environnementaux croissants. Avec plus de 4 millions d’habitants, la ville souffre d’un manque criard d’espaces verts aménagés. Le Parc de l’Amitié vient pallier ce déficit en offrant aux citadins une véritable bouffée d’oxygène. Conçu comme un véritable poumon vert, il propose des espaces de détente, des infrastructures sportives et des aires de loisirs accessibles à tous. Alliant modernité et écoresponsabilité, ce parc urbain contribue à réduire l’empreinte carbone, à améliorer la qualité de l’air et à offrir un cadre de vie plus sain. Il s’inscrit ainsi dans une vision durable, façonnant une ville de Douala plus verte, plus inclusive et tournée vers l’avenir.
Un levier de développement économique et social
Au-delà de sa fonction récréative, le Parc de l’Amitié est l’illustration d’un modèle de coopération dont les effets dépassent les frontières de la diplomatie. Il traduit une vision commune du développement socio-économique durable et inclusif, avec des retombées concrètes pour l’économie locale et les échanges entre les deux pays. Ainsi, les investissements turcs soutiennent les PME camerounaises dans des secteurs clés comme l’agro-industrie, les infrastructures et les technologies, stimulant innovation et création d’emplois. Il offre aussi de nouvelles opportunités pour la jeunesse camerounaise à travers des formations et des échanges éducatifs, dans l’optique de répondre aux besoins du marché du travail dans des domaines comme l’industrie, le commerce et la logistique. Enfin, il renforce les échanges commerciaux en faisant de Douala un hub stratégique, consolidant sa position en tant que carrefour économique majeur entre l’Afrique centrale et l’Europe.
Un modèle de coopération durable et équilibrée, symbole d’espoir et d’innovation
Bien plus qu’un simple espace de détente, le Parc de l’Amitié est une passerelle entre les cultures, un point de rencontre entre tradition et modernité, un engagement concret en faveur du développement durable. Il illustre la manière dont les partenariats internationaux peuvent transformer le quotidien des citoyens, en créant des opportunités économiques et en améliorant le cadre de vie. Ce projet marque le début d’une nouvelle dynamique pour Douala, Ankara et l’ensemble du Cameroun. Il témoigne d’une volonté partagée de construire un avenir prospère, solidaire et innovant, en s’appuyant sur des valeurs de coopération, de dialogue et de progrès commun.
Avec le Parc de l’Amitié et de la Démocratie Türkiye-Kamerun, Douala affirme son ambition de modernité et se positionne comme une ville verte, connectée et en perpétuel mouvement, prête à relever les défis du 21ᵉ siècle tout en renforçant son rôle de moteur du développement en Afrique centrale.
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