Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes : la communauté urbaine de Douala soutient l’initiative
C’est à travers la tenue de 02 jours de causerie éducatives interactives dans quelques marchés de la ville de Douala. Le premier halte a eu lieu ce 05 décembre au Marché de Bonassama. Objectif sensibiliser et écouter les femmes sur les cas de violences dont, elles seraient victimes.
Le marché de Bonassama à Bonaberi, dans le 4è arrondissement de la ville de Douala en plus de sa propreté dont on lui reconnaît a à l’honneur en étant l’un des deux marchés choisis par la communauté urbaine de Douala pour abriter les causeries éducatives interactives en rapport avec la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes.
Pour l’occasion les commerçantes dudit marché ont pris d’assaut les places assises réservées à cet effet par l’équipe de la CUD en vue de les sensibiliser. Une action qui vise à démontrer l’engagement de l’institution à soutenir les causes sociales. “La communauté urbaine de Douala, à travers son chef, le Dr Roger Mbassa Ndine a donné son accord pour organiser cette journée, afin de sensibiliser les femmes. Mais non pas seulement les femmes, mais les hommes aussi. Parce que cette violence est faite par les hommes. C’est vrai, il y a aussi des femmes qui font aussi la violence aux femmes. Mais plus, c’est surtout les hommes.” fait savoir Hélène Babé, Directeur adjoint de la Culture, du Tourisme, des Affaires sociales et du Sport.
Cette dernière va rajouter que, “qu’au Cameroun cette année (2024), on a déjà dénommé plus de 100 000 femmes victimes de violences de leurs conjointes. C’est pour cela que le Dr Roger Mbassa Ndine a donné l’accord à la sous-direction des Affaires sociales et de la promotion de la femme pour organiser cette journée. Nous avons choisi la couche des Femmes adultes.”
Une initiative très bien accueillie par les femmes du marché de Bonassama. “Nous avons appris qu’il y a des services, qu’il y a des personnes qui sont là à notre écoute. Ça veut dire que si tu te sens en violence moralement ou physiquement, tu peux aller rencontrer un service et ils sont là pour mieux gérer ton cas.” indique Virginie Bongoh commerçante et mère d’enfant. Pour Gaëlle Youdjeu, “Chaque femme devrait avoir une assurance personnelle, parce que c’est quand les femmes passent les journées à dormir à la maison qu’elles sont trop regardantes aux photos ou à tout ce que leur mari fait. Par contre, si elle se prend en charge elle-même, elle peut éviter tout ça.” souligne la présidente du marché de Bonassama.
Dans son allocution, le Régisseur de ce marché a relever de vivre dans un environnement où la considération de l’autre mais surtout de la femme, est importante. Fait réédité par le partenaire technique de cette activité. Alexis Medi, Président fondateur de la promotion et de l’assistance de la femme africaine, révèle le caractère important d’une action comme celle-ci, “c’est un problème qui ne connaît pas un segment de la population. Même dans les lieux où vous ne pouvez imaginer, il y a des violences qui sont souvent subtiles. Ça commence par des violences morales et puis physiques. Et ça touche aussi les hommes.” a-t-il poursuivi.
Ceci démontre donc à suffire l’initiative engagée par la communauté urbaine de Douala à soutenir les violences faites à l’égard des femmes mais pas que, aux hommes aussi. Au terme de la cérémonie de le Directeur Adjoint de la Culture, du Tourisme, des affaires sociales et du Sport à remis à l’équipe dirigeante du marché de Bonassama, une distinction du maire de la ville de Douala, Dr Roger Mbassa Ndine en vue du cadre de propreté et de discipline qui y est installé.
Signalons qu’après le marché de Bonassama, c’est autour du marché Dakar dans le 3è arrondissement de Douala d’abriter les causeries éducatives et interactives en rapport avec la tenue de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes.
Florent Nwaha