L’instance qui sera présidée par Polycarpe Banlog, va essentiellement plancher sur les orientations du budget pour l’exercice de 2025.

Cela ne fait plus l’ombre d’un doute. Le mardi 24 Septembre de l’année 2024 en cours, une session ordinaire du Conseil Régional du Littoral va se tenir. L’instance va se pencher sur les orientations du budget de cette institution pour le compte de l’exercice 2025. Et comme d’habitude, c’est l’hôtel de ville de Douala 5ème qui a été choisie pour abriter les travaux. Ces derniers seront tout naturellement dirigés par son Président l’honorable Polycarpe Banlog, en présence du Représentant de l’Etat, ci-devant le gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

Selon le programme annexé au communiqué convoquant les membres, les assises de cette 3e session ordinaire de 2024 vont durer trois jours. Elles – ces assises -vont être ponctuées de discours, et d’un atelier d’appropriation du guide d’intégration du genre dans les politiques, stratégies, programmes et budgets du Cameroun. Le lendemain sera consacré aux travaux tant en plénière qu’en commission. Et le jeudi jour de clôture, place sera faite à l’adoption des délibérations, non sans les prise de paroles du Gouverneur du Littoral et du Président du conseil Régional.

Pour qui connaît la plupart des villes du Littoral, il ne serait guère surprenant que le budget 2025 soit orienté vers l’aménagement des routes. Car, Douala, Yabassi, Mbanga, Loum et autres, ont mal à leurs voies secondaires. Bien plus l’institution aura sans nul doute à coeur, de poursuivre certaines réalisations éducatives et sociales comme la construction des bâtiments au profit de certaines écoles dans les zones rurales de la région. Et l’hypothèse que la question de la gestion des ordures ménagères puisse tout aussi faire partie des orientations budgétaires de l’année prochaine, n’est pas à exclure.

En rappel, lors d’un conseil similaire en 2023, le Conseil Régional du Littoral avait décidé de concentrer une partie de son budget de 2024 en cours, à la lutte contre les catastrophes. C’était en réponse aux effondrements d’immeubles survenus à Douala, avec à la clé des morts.

Eric François Bekolo