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Responsabilité sociale et urbaine : Douala fait de la vulnérabilité un levier d’inclusion et d’avenir

Le 17 décembre 2025, l’esplanade de l’Hôtel de Ville de Bonanjo accueille une célébration singulière, à la croisée de l’humain et de l’action publique. En associant la remise de parchemins aux lauréats du Centre Multifonctionnel de Bépanda (CMB) à un séminaire dédié aux troubles du spectre de l’autisme, la ville de Douala donne corps à une vision urbaine où dignité, opportunité et solidarité avancent d’un même pas.

Au-delà de l’émotion, cette double cérémonie offre le portrait d’une ville attentive à celles et ceux que les marges rendent souvent invisibles. En liant reconnaissance académique et réflexion sur la santé mentale, Douala rappele une évidence trop souvent oubliée : le développement urbain ne se mesure pas seulement en routes, bâtiments ou équipements, mais aussi dans la capacité à créer des passerelles durables entre les citoyens, leurs talents et leur avenir collectif.

Pour Léonide Ndomè Moukoko, 3ᵉ adjoint au Maire de la Ville, l’événement dépasse largement le cadre protocolaire.  « Les parchemins que vous recevez aujourd’hui ne sont pas seulement l’aboutissement d’un parcours. Ils sont des clefs, ouvrant la voie à un avenir où effort, créativité, innovation et discipline deviennent des leviers de transformation personnelle et collective », affirmé-t-elle. Insistant sur la résilience des bénéficiaires, elle rappele que « les obstacles ne sont pas des fatalités, mais des tremplins vers l’excellence », tout en soulignant l’enjeu de santé publique que représente la détection précoce de l’autisme, incarnée par le séminaire tenu au CMB.

Au cœur de cette dynamique inclusive, le Centre Multifonctionnel de Bépanda s’impose comme un véritable laboratoire social. Sa responsable, Else Kingue-Lengue, résume l’ambition sans détour : « Le défi est à la fois technique, social et humain : identifier des structures d’accueil accessibles, puis transformer les compétences acquises en opportunités professionnelles concrètes ». En six mois, 59 lauréats ont été formés dans des domaines variés, rejoignant les 238 bénéficiaires accompagnés depuis 2023. À cela s’ajoutent 101 séminaristes formés à la détection précoce de l’autisme. Un effort qu’elle souhaite voir prolongé par l’engagement du tissu économique local.

 

La portée humaine de la cérémonie a trouvé un écho particulier dans les mots du Dr Eyoum, psychiatre à l’Hôpital Laquintinie de Douala. *_« Douala ne bâtit pas que des ponts en béton, mais aussi des ponts de cœur entre ses citoyens »_*, confie le spécialiste de la santé. Lequel évoque une réalité trop souvent dissimulée : celle des troubles du neurodéveloppement. Cette émotion se prolonge dans la voix des lauréats. Au nom de tous, Effa Mathieu rappelle que « ces parchemins symbolisent bien plus qu’une fin de formation : ils ouvrent une nouvelle vie faite d’autonomie, de dignité et de responsabilités ».

En plaçant l’autonomisation des personnes vulnérables au centre de ses priorités, Douala affirme une trajectoire où l’inclusion devient un moteur de développement urbain. Soutenue par des partenaires engagés et portée par des femmes et des hommes convaincus, cette démarche dessine une ville capable de conjuguer croissance, justice sociale et humanité. Une ville où chaque compétence révélée devient une richesse partagée, et où l’avenir se construit, durablement, avec tous.

Yolande T  

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