Over 10 years we help companies reach their financial and branding goals. Maxbizz is a values-driven consulting agency dedicated.

Gallery

Contact

+1-800-456-478-23

411 University St, Seattle

maxbizz@mail.com

Présidentielle 2025 : De violentes manifestations populaires éclatent à Douala, Garoua et Bafang après l’annonce des résultats

L’annonce le 27 octobre 2025 de la réélection de Paul Biya à la présidentielle camerounaise a déclenché une onde de choc dans plusieurs villes du pays. À Douala, la capitale économique, le quartier populaire de New Bell a été le théâtre d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre : des véhicules incendiés, des commerces pillés et des sirènes retentissant jusque tard dans la nuit témoignent d’une journée particulièrement agitée.

Selon le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, « dans la confrontation qui a suivi, plusieurs membres des forces de sécurité ont été blessés et quatre personnes ont malheureusement perdu la vie ». Trois arrondissements Bonabéri, Akwa et New Bell sont notamment concernés par la perturbation de la circulation et les mesures de confinement.

Dans le nord du pays, à Garoua, fief électoral de l’opposant Issa Tchiroma Bakary, des heurts ont éclaté près de sa résidence : des coups de feu ont retenti et la colère des habitants s’est fait entendre. L’archevêque de la ville, Faustin Ambassa Njodo, a qualifié la situation de « préoccupante » et lancé un appel à l’apaisement.

D’autres localités ne sont pas épargnées : à Bafang (Ouest) et Maroua (Extrême‑Nord), des scènes similaires de perturbation sociale ont été rapportées. À Manjou, dans la région de l’Est, des bâtiments publics ont été incendiés, laissant apparaître un pays en proie à un regain d’instabilité.

Face à cette escalade, la communauté internationale s’inquiète. Le secrétaire général des United Nations a déploré la perte de vies humaines et les blessures parmi manifestants comme forces de l’ordre, appelant à « une enquête impartiale sur l’usage excessif de la force ».

Dans ce contexte volatile, les collectivités locales sont au cœur de la gestion de la crise. Les autorités urbaines de Douala, en particulier, sont mobilisées pour restaurer l’ordre, réparer les dégâts matériels et rétablir la confiance citoyenne. Une coordination renforcée entre police, services municipaux et opérateurs économiques est désormais essentielle pour limiter l’impact social et économique des événements.

Alors que les tensions restent vives et que le pays s’apprête à vivre les prochaines semaines électorales, la réponse des quartiers urbains et des dirigeants municipaux sera déterminante. Leur rôle sera de garantir non seulement la sécurité et la réparation, mais aussi la réaffirmation de l’engagement citoyen et de la cohésion urbaine dans la capitale économique.

Yolande T

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *