Présidentielle 2025 : Le Nkam se lève pour défendre son progrès dans un happy end de campagne placé sous le sceau de l’unité, de la mémoire et de la projection
À l’esplanade de la chefferie Bona Anja à Siga Bonjo, ce 11 octobre 2025, le département du Nkam a officiellement scellé son choix politique dans une ambiance de ferveur maîtrisée. Plus qu’un simple meeting de clôture, l’événement a pris des allures de profession de foi collective, où la fidélité assumée s’est conjuguée à une volonté affirmée de poursuivre la marche vers de nouveaux acquis.
Le professeur Narcisse Mouelle Kombi, Président de la commission communale pour le Nkam, avait tenu à conclure la campagne présidentielle au cœur du territoire. Entouré de chefs traditionnels, d’autorités locales, de femmes leaders et de jeunes mobilisés, il a rappelé que « la vallée du Nkam a une dette de reconnaissance envers celui qui lui a redonné souffle ». Routes réhabilitées, écoles modernisées, électrification étendue, accès à l’eau potable renforcé : les réalisations concrètes parlent d’elles-mêmes. Et déjà, de nouveaux chantiers à l’instar du pont de Nsake, réhabilitation de l’axe Bonajoa-Kounang, s’annoncent, sans oublier l’axe route Siga Bonjo Bona Makon attendue pour février prochain

Dans cette atmosphère de confiance retrouvée, le président de la Sous-section locale, Njoh Valentin, a ramené le message à hauteur de vie quotidienne. Selon lui, ce jour « entre dans l’histoire car il révèle la grandeur retrouvée de nos villages ». Il a évoqué l’essor éducatif, de la maternelle à l’université, ainsi que la mise en service d’un centre de santé fonctionnel. Son appel était clair : transformer la gratitude en acte de vote, pour garantir la continuité d’une trajectoire stabilisatrice.
Les voix féminines ont donné à ce moment une dimension plus intime et déterminée. Mme Ngando Suzanne épouse Amine, fière de se définir comme fille Ewodi, a rappelé que « les promesses tenues construisent l’appartenance ». Face à une assemblée attentive, elle a plaidé pour un vote « 100 % engagé, 100 % assumé ». Le professeur Edimo François, coordonnateur du Sous secteur Wouri Bosoua, a renchéri : « La mobilisation ne me surprend pas. Ici, chacun sait ce qu’il doit au progrès et à qui il le doit ».
Ce qui distingue ce meeting de tous les autres rassemblement, c’est la sérénité de son ton. Pas d’attaque, pas de rivalité exacerbée, simplement une exigence : ne pas briser l’élan enclenché. La feuille de route est limpide : carte d’identité, carte d’électeur, et le bulletin blanc du parti des flammes dans l’urne.

En définitive, la ferveur observée ce jour vient juste prouver que, dans le Nkam, voter ne relève pas d’un réflexe partisan mais d’un acte de préservation. Préserver ce qui a été construit, protéger ce qui reste à achever, garantir que les routes, les écoles, les points d’adduction d’eau et bientôt les ponts restent des acquis partagés. Ici, la politique n’est pas un discours, c’est un chantier. Et un chantier, lorsqu’il commence à porter ses fruits, ne se quitte pas en chemin.
Danielle Hélène Ngondjo











