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Présidentielle 2025 : Hiram Samuel Iyodi clôture sa campagne à Douala, en appelant à « voter le gris »

À la veille d’un scrutin décisif, Hiram Samuel Iyodi, candidat du Front des Démocrates Camerounais (FDC), a choisi le stade TSF de New-Bell à Douala pour lancer son dernier appel : faire du bulletin gris le symbole d’un basculement politique historique.

Ce samedi 11 octobre, la foule réunie autour de lui n’était pas seulement composée de militants disciplinés, mais aussi de curieux, de jeunes en quête d’alternative et de sympathisants venus écouter « l’homme de la rupture » comme on le surnomme désormais dans les quartiers populaires. Loin des grands effets de scène, le candidat a misé sur un ton direct : « Il est maintenant l’heure de prendre une décision forte. La décision de rupture, la décision de souveraineté, la décision de paix, d’un management transparent de nos finances publiques ».

Dans un climat politique parfois tendu, Iyodi a insisté sur la manière dont il a voulu mener sa campagne : sans invective, sans querelle personnelle, en s’en tenant à son programme. Il s’est d’ailleurs félicité du comportement de son équipe qu’il décrit comme « digne et respectueuse » , rappelant que la transformation d’un pays ne peut naître de la haine, mais d’une vision assumée. Ce choix stratégique lui permet de se positionner comme un homme d’État et non comme un simple opposant bruyant.

Si le FDC a mis en avant une couleur avant un slogan, c’est parce que le candidat en fait un marqueur identitaire. Pour Iyodi, glisser le bulletin gris dans l’urne n’est pas un geste partisan, mais un acte de résistance démocratique. Il s’adresse à ceux qui hésitent, à ceux qui doutent, à ceux qui ne croient plus aux élections : « Un seul geste, une seule couleur, pour rompre avec le système actuel ». À travers cette formule simple, il cherche à transformer une consigne de vote en rituel de libération collective.

Douala comme scène d’un dernier pacte
Au-delà du discours, sa présence à New-Bell revêt une dimension symbolique : finir la campagne là où se concentre la réalité du Cameroun urbain composé de travailleurs informels, jeunes sans emploi, citadins désabusés mais encore mobilisables. Le choix du terrain plutôt qu’un plateau télé en dit long sur sa stratégie : gagner non pas en volume médiatique, mais en connexion sociale.

Ainsi , à quelques heures du vote, une question flotte dans les rues et les esprits des électeurs de Douala : le bulletin gris fera-t-il vraiment vaciller le vieux système ? Réponse dans les urnes.

Yolande T 

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