Women Clean City : le sport au service de la citoyenneté active à Douala, capitale du fair-play et du vivre-ensemble
Le 15 août 2025, à l’occasion de la finale du Tournoi Women Clean City au stade TSF de New-Bell, la ville de Douala a donné une éclatante démonstration de citoyenneté active. Sous le regard engagé du maire, Dr Roger Mbassa Ndinè, cet événement porté par Charles Elie Zang, avec le soutien de la Communauté Urbaine de Douala, a largement dépassé le cadre d’une simple compétition sportive. Il s’est affirmé comme un véritable manifeste en faveur du vivre-ensemble, du leadership féminin et d’une gouvernance urbaine plus inclusive et participative.
Il est des rencontres sportives dont l’enjeu est au dessus du jeu. Celle qui a opposé KDD à Abeden lors de cette finale du tournoi Women Clean City, en est l’exemple parfait. Sur une pelouse trempée mais chargée d’émotion, les deux formations se sont affrontées dans un esprit de combativité et de respect mutuel. Dès le coup d’envoi donné par le Maire delà vVlle de Douala, Dr Roger Mbassa Ndinè, l’intensité ne faiblira pas. Le but décisif inscrit à la 56ᵉ minute, a offert la victoire à KDD (1-0), dans un stade vibrant au rythme des chants et des applaudissements. Mais au-delà du score, ce tournoi a une nouvelle fois montré que le sport urbain peut être un formidable levier d’impact social et territorial.

Retenons que Women Clean City n’est pas qu’un événement sportif, mais un véritable projet de ville. Conçu par Charles Elie Zang comme un outil de mobilisation citoyenne, il met en lumière les « Amazones de la propreté », ces femmes souvent invisibles qui œuvrent au quotidien pour garder la ville saine. En traversant tous les arrondissements depuis son lancement le 27 juin dernier, l’édition 2025 a révélé non seulement des talents féminins, mais aussi un engagement collectif fort pour la cohésion territoriale. « Le terrain est devenu un espace d’union, de dépassement et d’expression citoyenne », résume Charle Elie Zang, soulignant l’adhésion croissante des quartiers à cette initiative devenue un rendez-vous incontournable.
Autour du ballon rond, c’est tout un écosystème urbain qui s’active. Le tournoi a mobilisé jeunes volontaires, commerçantes, encadreurs, familles et supporters dans un esprit de fête encadrée. La dimension sociale n’est pas en reste. Matérialisée par l’annonce de la distribution de 1 000 kits scolaires à des enfants vulnérables, elle incarne la volonté d’agir concrètement pour les plus fragiles. « Ce tournoi se joue aussi dans les cœurs. Il traduit une vision d’inclusion que nous défendons au quotidien », affirme Dr Roger Mbassa Ndinè, saluant une organisation exemplaire et un public aussi engagé que discipliné. Un modèle de sport urbain citoyen.

Mais si Women Clean City suscite autant d’adhésion, c’est aussi parce qu’il s’inscrit dans une histoire urbaine forte. Héritier du “Tournoi de la Paix” né à New-Bell en 2008, en réponse aux tensions sociales, il porte l’ADN d’une ville qui choisit le dialogue au lieu de la division. « Ici, pas d’étiquettes politiques, pas d’ethnies : juste une jeunesse qui rêve ensemble », rappelle Charles Elie Zang. À l’approche des échéances électorales, ce tournoi résonne comme un appel à la citoyenneté active, à la participation responsable et à la construction collective d’un avenir commun.
À travers le Tournoi Women Clean City, Douala confirme qu’elle ne joue pas seulement sur le terrain, mais aussi dans le champ du vivre-ensemble, de l’égalité et de la gouvernance de proximité. Une ville où le sport devient stratégie, et le collectif, une promesse d’avenir. Cities Hebdo continuera à valoriser ces actions qui transforment les espaces urbains, avec et pour les citoyens.
JAN-NAJ








