Collaboration civilo-mitaire : Des éléments de la marine nationale bouclent leur stage pour l’entretien des engins marins, à l’IUT de Douala
Ils ont reçu le 1er Août 2025, leurs parchemins de fin de formation. L’événement qui s’inscrit dans le cadre du lien armée-nation, a coïncidé avec la 4e édition des awards de la foire aux projets des étudiants de cette grande école de l’Université de Douala. Une délégation de la 2e Région Militaire Inter-Armées a fait le déplacement .
Lors de cette visite, les responsables militaires ont pu découvrir des projets techniques réalisés par les étudiants, notamment des prototypes de drones et d’hélicoptères. Ces innovations, développées sur le campus de Ndogbong, ont suscité l’intérêt de la délégation militaire, illustrant le potentiel de collaboration entre l’armée et la nation, notamment les institutions académiques dans des domaines à forte valeur ajoutée.

Parallèlement à cette exposition, une cérémonie de remise de parchemins a eu lieu pour une dizaine de marins formés à l’IUT, une des grandes écoles de l’Université de Douala. Ces militaires, envoyés par le Centre d’Instruction Navale des Spécialités (CINAS), ont bénéficié d’une formation de trois semaines dans des filières telles que la mécatronique, le génie thermique ou encore la mécanique de construction. Ces compétences techniques sont jugées essentielles pour l’entretien et la maintenance des équipements de la marine.
Le capitaine de vaisseau Patrice Bekono, commandant du CINAS, a salué la qualité de l’encadrement offert par l’IUT. Il a également précisé que ce stage s’inscrit dans le cadre du processus de modernisation des forces de défense, en cohérence avec les orientations stratégiques définies par le chef de l’État, chef des Armées.

Cette rencontre entre l’armée et le monde académique reflète une volonté partagée d’investir dans la formation, l’innovation et l’adaptation aux nouveaux enjeux technologiques. Elle renforce aussi la dynamique de professionnalisation des forces armées, tout en valorisant les compétences locales issues des universités camerounaises.
Yolande T







