Over 10 years we help companies reach their financial and branding goals. Maxbizz is a values-driven consulting agency dedicated.

Gallery

Contact

+1-800-456-478-23

411 University St, Seattle

maxbizz@mail.com

PDVIR à Douala : Le taux d’exécution des travaux y relatifs affiche près de 93%

L’évaluation a été faite ce 20 juin 2025, à la salle Rudolph Tokoto de l’hôtel de ville de Bonanjo à l’occasion de la 8e session du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR). Cette réunion s’est tenue sous la présidence du maire de Douala, le Dr Roger Mbassa Ndinè, qui est également président du comité de pilotage des travaux. La session a rassemblé plusieurs personnalités, notamment le préfet du Wouri (représenté), les maires des communes de Douala (représenté), les délégués départementaux du MINHDU, les présidents des commissions du conseil en charge des infrastructures et des finances, ainsi que des responsables communaux, des autorités traditionnelles comme des majestés et chefs de quartier.

À dix jours de la date butoir du projet, fixée au 30 juin 2025, un point d’étape a été fait sur l’avancement des travaux. Sur un budget global de 95,6 milliards de francs CFA alloué au PDVIR, la ville de Douala a bénéficié d’environ 36 milliards, soit 38,52 % du montant total attribué aux villes sélectionnées. Le taux d’exécution global à Douala avoisine actuellement 93 %, ce qui correspond à environ 31,5 milliards de francs CFA de travaux réalisés et constatés. À ce jour, quatre contrats sur les douze prévus ont été réceptionnés, tandis que les huit restants doivent l’être avant la fin juin. L’objectif principal de cette 8e session était de faire le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues du 7e comité de pilotage local, tenu le 3 janvier dernier. Élaboré par l’unité technique de liaison/PDVIR, le rapport a mis en lumière les avancées significatives des différents chantiers dans les 3e et 5e arrondissements de Douala.

En effet, l’entreprise SINOHYDRO, en charge des travaux de voirie structurante dans ces deux arrondissements, a achevé la réalisation de deux voies principales : la première allant de la zone Entrée Bille à la zone industrielle de Logbaba, et la seconde reliant le marché Beedi jusqu’à la fin du goudron à Logpom. Ces travaux ont été réceptionnés le 18 juin 2025, marquant une progression notable comparée au précédent comité de pilotage où le taux d’avancement était de 85 %. Par ailleurs, les travaux de voirie structurante dans le 5e arrondissement, précisément de PK11 jusqu’à la fin du goudron à Logpom, réalisés par l’entreprise ZCCC, avaient déjà été réceptionnés le 3 avril 2025. L’entreprise KJ BTP est responsable de la voie reliant le Carrefour CCC au Carrefour Saint Michel dans le 3e arrondissement. Cependant, malgré les efforts fournis, il existe un risque que les travaux ne soient pas achevés avant le 30 juin 2025. Ce retard s’explique notamment par des délais dans le paiement des décomptes et la découverte de câbles réseaux ENEO, qui ont nécessité du temps pour être retirés. À ce jour, le taux d’avancement est de 83,95 %.

Dans le 5e arrondissement, les travaux de voirie et d’équipements de proximité allant de Beedi-Malanguè jusqu’à Haute-Tension ont également connu une progression importante. Alors que le taux d’avancement était de seulement 25,67 % en janvier, il est passé à 91,60 % en juin. Néanmoins, ces travaux, réalisés par Smar SARL, ont subi une suspension à partir du 14 avril à la suite d’un accident mortel survenu trois jours plus tôt. Cette interruption a engendré un risque élevé de non-achèvement des travaux, ce qui pourrait conduire à la non-consommation d’environ 67 millions de francs CFA de crédits restants. L’entreprise COMAR SARL, quant à elle, réalise des travaux similaires dans le quartier Ndogpassi, où l’état d’avancement est actuellement de 94 %. La réception provisoire est prévue pour le 25 juin prochain. Par ailleurs, un bâtiment R+2 a été construit et réceptionné depuis le 24 avril 2025 au centre médical d’arrondissement de Ndogpassi 3, dans le but d’améliorer sa capacité d’accueil. Enfin, parmi les crédits non consommés, figurent des travaux de drainage structurants dans le 3e arrondissement, pour un montant d’environ 1,4 milliard de francs CFA. Toutefois, cette somme sera retirée du projet PDVIR et réorientée vers de nouveaux projets, considérés comme des activités essentielles à finaliser.

Qu’en est-il des travaux de plantation ?

Le projet de plantation d’arbres, confié à l’entreprise ANTENEF, a permis de réaliser avec succès la plantation des 2436 veuves pleureuses prévues au lot 1. Toutefois, au lot 2, des travaux restent à achever, avec 97 veuves pleureuses à planter, ainsi que plusieurs plants de Terminalia Mentali le long du drain dans le 5e arrondissement de Douala. Par ailleurs, l’entreprise MM Électronique Informatique, en charge de l’entretien, doit encore procéder à la mise en terre de certaines plantes dans le 3e arrondissement. Plusieurs difficultés expliquent les retards constatés. Le climat particulier de Douala, marqué par de fortes pluies, contraint à suspendre certains travaux, ralentissant ainsi leur progression. Par ailleurs, la défaillance de certaines entreprises, à l’image d’AVIC INTERNATIONAL LIMITED, qui n’a pas su honorer ses engagements, a compliqué la bonne exécution du projet. Un certain laxisme dans le suivi des travaux a également été relevé. En ce qui concerne les indemnisations des populations déplacées pour cause de travaux, les paiements sont en cours. Il est impératif que ces opérations soient finalisées avant le 30 juin, date limite au-delà de laquelle aucune régularisation ne sera possible.

Recommandations et perspectives

Face à ces enjeux, le maire de Douala a prescrit un renforcement de la communication autour des réalisations du PDVIR dans la ville de Douala. Il a également insisté sur la nécessité d’un suivi permanent et rigoureux de l’évolution des travaux, afin d’assurer leur achèvement dans les délais impartis. Cette 8e édition du projet s’est clôturée sur un message d’encouragement et d’abnégation, appelant toutes les parties prenantes à redoubler d’efforts pour éviter le reversement des fonds non utilisés à la Banque mondiale. Rappelons que le Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes, mis en œuvre par le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain avec l’appui financier de la Banque mondiale, vise à améliorer la gestion urbaine et l’accès aux infrastructures dans 07 villes camerounaises notamment : Ngaoundéré, Kumba, Maroua, Batouri, Kousseri, Yaoundé et Douala.

Teclaire Yetna

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *