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Infrastructures urbaines : Douala passe à la vitesse supérieure et mise sur des chantiers stratégiques pour transformer sa mobilité urbaine

Pelles en action, engins en mouvement et équipes mobilisées : en parcourant plusieurs zones de travaux le 12 juin 2025, le Maire de la ville de Douala, Dr Roger Mbassa Ndinè, a tenu à marquer un temps fort du suivi des chantiers en cours. Dans une métropole en pleine mutation, cette descente sur le terrain a sonné comme un message de proximité, de transparence et de détermination à faire avancer les infrastructures clés pour une ville plus fluide, plus sûre et mieux préparée aux défis à venir.

Du tronçon Lendi–Logbessou–Ngombé aux rues pavées de BonaNgang (Douala 5e), en passant par les axes critiques comme la rue Foch, l’entrée du Port autonome ou la route du stade Cicam, la tournée a permis d’inspecter plus d’une dizaine de sites. Objectif : constater la progression réelle des travaux, écouter les entreprises sur les contraintes rencontrées, et ajuster les directives pour maintenir le cap. « On ne pilote pas une ville à distance. Il faut voir, comprendre, orienter, et accélérer là où c’est nécessaire », a déclaré le Maire de la ville, soucieux d’assurer un suivi rigoureux. À Bonabassem, où les travaux sont en phase terminale, il s’est dit « globalement satisfait », tout en reconnaissant les désagréments que vivent les habitants. « Il y a des fermetures temporaires, oui. Mais demain, nous aurons une circulation plus fluide, plus confortable. Il faut savoir faire des sacrifices pour avancer ».

Au-delà de la voirie, cette tournée a permis de mettre en lumière d’autres priorités. Le curage des drains et caniveaux, engagé en parallèle des travaux routiers, vise à limiter les risques d’inondations en pleine saison des pluies. Une vigilance saluée, alors que les précédentes inondations ont lourdement impacté les quartiers populaires. « On veut éviter les urgences de dernière minute. Mieux vaut prévenir qu’intervenir dans l’urgence », insiste le Roger Mbassa Ndinè, Maire de la ville de Douala. L’éclairage public, quant à lui, reste un chantier transversal à fort impact : « La lumière, c’est de la sécurité. C’est aussi un droit urbain pour tous les habitants », rappelle-t-il, en soulignant que le confort de vie passe autant par la mobilité que par la visibilité et la tranquillité dans les espaces publics.

Les habitants interrogés sur les différents sites perçoivent ces avancées avec un mélange de patience et d’espérance. À Logbessou, Jules Tchatchoua note que « les travaux ne passent plus inaperçus. On vit les désagréments, mais on commence aussi à voir le changement ». À la rue Foch, Nathalie Ebanga, commerçante installée depuis dix ans, apprécie « une approche plus humaine et visible. Voir le Maire sur le terrain, c’est rassurant. On se sent concernés ».

Ce tour d’horizon des chantiers de la ville n’était donc pas une simple inspection, mais un signal fort envoyé aux citoyens et aux partenaires techniques. Il témoigne d’une volonté de faire bouger les lignes, autant en infrastructures, qu’en méthode de gouvernance. Une ville ne se transforme pas du jour au lendemain, mais chaque geste compte, chaque chantier compte, chaque riverain compte. À Douala, l’efficacité devient un levier de confiance, et les perspectives s’ouvrent sur un horizon plus structuré, plus résilient et plus inclusif.

By Cities Hebdo

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