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Santé communautaire : une campagne essentielle pour stopper la poliomyélite et protéger nos enfants

À Douala, comme partout au Cameroun, les communautés s’unissent pour protéger les plus jeunes. Du 29 mai au 1er juin 2025, la deuxième phase de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite se déploie, en parallèle avec la Semaine d’Actions de Santé et de Nutrition Infantile et Maternelle (SASNIM). Cette grande mobilisation publique rassemble institutions, professionnels de santé, mobilisateurs sociaux et citoyens, avec un objectif clair : arrêter la circulation du poliovirus de type 2 et renforcer l’immunité des enfants de moins de 5 ans.

Face à la résurgence inquiétante du poliovirus dans plusieurs districts sanitaires, le Ministère de la Santé Publique a lancé cette campagne gratuite à l’échelle nationale. Elle cible prioritairement les enfants de 0 à 5 ans pour la vaccination, les enfants de 1 à 5 ans pour la supplémentation en vitamine A, et les femmes enceintes pour la prévention du paludisme. Pour toucher chaque foyer, les équipes se mobilisent dans les centres de santé, les ménages, les marchés, les gares et les lieux de culte, en veillant à inclure aussi les populations souvent oubliées : déplacées, autochtones, réfugiées et nomades. « C’est rassurant de voir les vaccinateurs venir jusqu’à nous », témoigne Clarisse, mère de trois enfants à Bonabéri. « Mon fils avait manqué la première dose, cette fois je n’ai pas hésité. Je veux le protéger ».

Une mobilisation de proximité pour convaincre et rassurer

Au cœur de cette dynamique, les mobilisateurs sociaux jouent un rôle clé : ils vont de porte en porte pour expliquer, rassurer et sensibiliser, même dans des zones où règnent méfiance et désinformation. Cette approche humaine permet de créer la confiance, particulièrement là où la couverture vaccinale est faible « J’ai hésité au début, mais après avoir parlé avec l’agent de santé, j’ai compris l’importance de cette campagne », confie Winnie, déplacée interne et mère de deux jeunes enfants. « Je le fais pour mes enfants, mais aussi pour montrer à mes amies que, contrairement aux rumeurs, ce vaccin n’est pas dangereux. » conclue t-elle.

Une synergie d’actions pour une génération protégée

Cette campagne s’inscrit dans une réponse globale visant à renforcer la santé et la résilience des enfants et des mères, dans un contexte marqué par des inégalités d’accès aux soins. En combinant vaccination, prévention du paludisme et nutrition infantile, le Ministère adopte une approche intégrée, plus efficace et adaptée aux réalités locales. Le succès de cette campagne reposant avant tout sur l’adhésion des familles, comme l’a souligné le Dr Manaouda Malachie, Ministre de la Santé Publique, qui invite tous les parents à faire vacciner leurs enfants pour préserver leur vie. Une recommandation suivie à la lettre, comme le témoigne la forte mobilisation observée ces derniers jours dans tous les arrondissements de la capitale économique.

L’opération prend une dimension territoriale encore plus forte à Douala. Avec un tel engagement, la santé publique devient un acte de responsabilité partagée, les quartiers se transformant en relais de solidarité. Cette dynamique rappelle que les villes africaines sont bien plus que des pôles économiques : elles sont des acteurs essentiels de santé, d’équité et de bien-être pour tous. Ainsi, en s’engageant massivement, les familles contribuent à protéger les générations futures et à bâtir une société plus résiliente et solidaire.

Ingrid Mbalmog

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