C’était le 19 Décembre 2024, lors de la traditionnelle assemblée générale de fin d’année de cette formation hospitalière, sous la présidence du directeur Dr Gaël Ngnegué Plong et en présence du personnel soignant et administratif. 

En début d’après-midi du jeudi 19 Décembre 2024, la salle de conférence qui porte le nom du ministre de la santé publique, Manaouda Malachie, accueille sous leurs différentes casquettes, les personnels de l’hôpital de district de Logbaba (HDL), dans le 3ème arrondissement de la ville de Douala. Ils sont là en grand nombre, d’abord pour diagnostiquer les maux dont a souffert cette formation hospitalière en 2024. Et ensuite, pour s’accorder sur la conduite à tenir pour éradiquer lesdits maux en 2025. D’ailleurs le rendez-vous est devenu une tradition et fait donc désormais partie de l’agenda de fin d’année.

La première à revêtir sa blouse de médécin, est la surveillante générale de l’HDL. Sur un ton tantôt menaçant, tantôt tranquillisant, Odette Ntah relève comme “pathologiques chroniques”, le détournement des malade vers des structures sanitaires privées, le départ précoce de leur poste de travail par certains, le mauvais accueil des patients ainsi que la tenue des propos discourtois à leur encontre. Et comme “maladies bénines”, la SG diagnostique la lenteur dans les soins, la prise tardive de la décision de référencement du clientvers un hôpital de standing supérieur, la non conformité de la tenue de travail et les coiffures extravagantes entre autres. Emboitant le pas à celle que beaucoup appellent affectueusement “La mère“, le directeur de l’hôpital, Gaël Ngnegué Plong a annoncé qu’en 2025, il va sévir tout contrevenant.

En dépit de ces ” bobos de santé “, en 2024, la politique sociale de l’hôpital a été soignée. Son plateau technique a fait un pas supplémentaire dans sa modernisation. Ces deux aspects ont permis une augmentation du nombre de consultations et d’actes médicaux dans certains sévices. Dans ces registres, on peut citer à titre illistratif, la pédiatrie, la neurologie, la diabétologie, et l’ORL. En guise d’encouragement, des distinctions et des récompenses, ont été remises à ceux des personnels qui brillent par l’exemplarité et aux services qui se sont distingués par leur dynamisme.

La déléguée du personnel et la conseillère médicale ont chacune avec ses mots, remercié la direction pour les efforts consentis et qui concourrent à l’amélioration du cadre du travail, avant de “prescrire” un certaines doléances. A cet effet, elles souhaitent la disponibilité des vestiaires propres et fonctionnels, ainsi que des toilettes à l’usage exclusif des personnels. La conseillère médicale, insiste sur le besoin d’acquisition d’une ambulance et l’urgence de renouvellement de la couche de peinture de la salle de médécine hommes et biens d’autres.

Ces challenges ne sauraient faire peur au directeur Gaël Ngnegué Plong. Lui qui en cinq ans déjà passés à la tête de l’hôpital de district de Logbaba, doublé ses capacités d’accueil en terme de bâtiments, triplé les spécialités ouvertes, renouvelé le laboratoire, digitalisé le système de gestion, pour ne citer que ces quelques exemples. Une vraie prouesse quand on se souvient des difficultés imposées par la survenance du Covid 19. Pour 2025, la direction annonce l’ouverture d’un service de biologie médicale sur 300 M2, dans le cadre du partenariat avec Gaz-Cameroun. Cela va de soi, lentement mais sûrement l’hôpital de district de Logbaba, prend l’allure d’un hôpital régional.

 Eric François Bekolo.