Yaoundé abrite le forum régional agroécologique pour le compte du bassin du Congo.
L’événement qui a ouvert ses portes ce 18 novembre 2024 à Yaoundé était sous la présidence du ministre de l’agriculture et du développement rural, Gabriel Mbaïrobe, à Yaoundé, en présence de l’administrateur du fonds de développement des filières cacao et café, Samuel Donatien Nengue. Il met l’accent sur l’agroécologie et les questions de durabilité des systèmes alimentaires et la préservation du bassin du Congo.
“Agroécologie : pour la durabilité des systèmes alimentaires et la préservation des forêts du bassin du Congo”. C’est le thème qui meuble les échanges des assises sur l’agroécologie dans le bassin du Congo ouverts ce lundi 18 novembre 2024 par le ministre de l’agriculture et du développement rural(Minader) Gabriel Mbaïrobe, à Yaoundé, en présence de l’administrateur du fonds de développement des filières cacao et café (Fodecc), Samuel Donatien Nengue.
Objectif du cette rencontre de Yaoundé, est d’accroître le niveau d’appropriation par les parties prenantes de l’importance de l’agroécologie dans la construction des systèmes alimentaires robustes et sains.
Il est également question de renforcer et protéger la biodiversité, améliorer la résilience aux crises climatiques et résoudre les problèmes environnementaux tels que la déforestation, la désertification et la pollution.
Il faut dire à cet effet que, le forum régional agroécologique qu’abrite Yaoundé, intervient après l’observation des crises mondiales qui menacent la santé, la productivité, la sécurité alimentaire et les ressources en eau. Cas notamment du changement climatique, de la perte de la biodiversité et de la pollution. Il est à noter que le présent forum agroécologique est une initiative du service d’appui aux initiatives locales de développement (Saild), représenté par son secrétaire général, Hozier Nana Chimi.
Prenant part aux assises, l’administrateur du fonds de développement des filières Clcacao et café, Samuel Donatien Nengue, a fait savoir que, “ce forum est une opportunité en ce sens qu’il ouvre une séquence indispensable, presqu’inévitable pour pouvoir, aujourd’hui, disséminer auprès de l’opinion, partager avec les acteurs, producteurs, vendeurs de produits et tous les autres acteurs de la filière agro-pastorale, la nécessité d’une production plus intelligente, agroécologique et plus adaptée à l’avenir de l’humanité, de manière générale, sans que ceci ne compromette ni la viabilité des systèmes agro-pastoraux, ni la subsistance des producteurs.” a-t-il déclaré.
Le président du Fodecc poursuit en disant que, “l’idée véritablement, c’est de montrer aux producteurs le potentiel que draine l’agroécologie qui n’est en aucune façon une interdiction de faire, mais surtout une volonté de mieux faire, c’est-à-dire cultiver dans des espaces dédiés, protéger la forêt, préserver les ressources en eau, et veiller à ce que dans un espace de production, on puisse insérer d’autres plantes, d’autres production, pour diversifier les sources de revenus du producteur. Nous pensons que ceci est vraiment l’avenir”, va relever Samuel Donatien Nengue.
Espérons vivement qu’avec cette rencontre de Yaoundé, le secteur agroécologique dans le bassin du Congo va connaître une avance avancée majeure à travers les politiques et les mécanismes de gestion mis sur pied.
Florent Nwaha