Le 1er novembre 2024, la ville de Pouma dans la Sanaga-Maritime a abrité la cérémonie de fin de formation d’un groupe de femmes entrepreneures, impliquées dans la filière manioc. Cette formation dont l’objectif principal est de renforcer les capacités des participantes en matière de production, de transformation et de commercialisation des produits à base de manioc. Vise à optimiser leur engagement dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). C’était sous la présidence du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbaïrobe.

Projet ambitieux qui vise à accompagner au moins dix mille femmes dans la filière manioc, la formation pour le renforcement des capacités de production, de transformation et de commercialisation des femmes entrepreneures de la filière “Manioc” vise à optimiser l’engagement de celle-ci dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Aussi, l’activité qu’a abrité l’arrondissement de Pouma témoigne ainsi d’un engagement fort en faveur du développement rural et de l’entrepreneuriat féminin. Et des actes pour illustrer cela, l’ont été à suffire.

Ainsi, lors de la cérémonie de clôture, le ministre Mbairobe a exprimé sa gratitude envers tous les partenaires techniques et financiers qui ont soutenu cette initiative, soulignant que le gouvernement, à travers le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), est déterminé à accompagner ces femmes. Il a également mis en avant l’importance croissante que représente la Zlecaf, en la qualifiant de « marché sûr » sur lequel il serait judicieux de fonder l’économie nationale.

Auguste Mbappe Penda, Directeur général du Conseil national des Chargeurs du Cameroun (Cncc), a évoqué les nombreux bénéfices de la formation, qui a débuté le 28 octobre.

Ce dernier a souligné l’impact significatif de ce programme sur l’autonomisation économique des femmes et la création d’emplois supplémentaires. Le Directeur général du Cncc et originaire de Pouma a également promis un soutien continu du Cncc pour aider les participantes à s’ouvrir à des marchés internationaux. Une action complétée par Patricia Ze, représentante du ministre Achille Bassilekin III. Qui a ajouté que pour aller de l’avant, les femmes auront besoin de semences améliorées et d’accès à des terres cultivables pour maximiser leur production.

Avant cette initiative à Pouma, d’autres localités telles qu’Ayos, Mbalmayo, Mbangassina, Foumbot et Belabo avaient également bénéficié de programmes similaires, renforçant l’idée que cette démarche est partie intégrante d’une stratégie nationale visant à promouvoir l’agriculture et à améliorer les conditions de vie des femmes dans les zones rurales.

Yolande T