Nichée au cœur de l’Hérault, la commune de Montbazin, un village de 3 000 habitants, a choisi de faire de la protection de la nature une priorité. Entourée d’espaces naturels remarquables, classés Natura 2000 et ZNIEFF, la commune a pris conscience de l’impact des activités humaines sur la biodiversité et a décidé d’agir.

Face aux impacts de l’activité humaine, la commune a mis en place une série de mesures concrètes, dont la désartificialisation des sols et la promotion de la sobriété énergétique. En rénovant l’éclairage public, Montbazin a non seulement réduit ses consommations, mais également la pollution lumineuse, un facteur majeur de dégradation de la biodiversité nocturne.

En effet, la commune se distingue également par une politique foncière active, acquérant des terrains pour mieux gérer les espaces naturels. Des collaborations avec le conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie permettent de mettre en œuvre des actions de préservation ciblées.

Bien plus, le plan local d’urbanisme est en cours de révision, avec l’objectif clair de préserver les trames vertes et bleues et d’atteindre le zéro artificialisation nette (ZAN). En privilégiant la densification de l’enveloppe urbaine plutôt que l’étalement urbain, Montbazin s’engage à ménager son territoire et à préserver ses richesses naturelles.

“Il s’agit de ménager le territoire plutôt que l’aménager”, souligne le maire adjoint, soulignant l’importance de concilier développement et préservation de l’environnement. Cette vision a valu à Montbazin d’être reconnue comme la “Meilleure commune pour la Biodiversité 2024” dans la catégorie des communes de moins de 20 000 habitants.

Ingrid Mbalmog