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Transport interurbain : 70% des agences de voyages implantées dans la ville de Douala ne respectent pas la norme minimale de l’espace requis

La statistique a été révélée ce 10 Octobre 2024 à Bonanjo, par le maire de la ville de Douala, Dr Roger Mbassa Ndinè, au cours d’une concertation avec les acteurs du secteur du transport interurbain.

Il ne faut surtout pas penser qu’il s’agit d’une intox. Sur les 75 agences de voyages interurbains implantées dans la métropole économique, seules 23 sont confirmes à la norme de 2000 m2 de superficie minimale comme le recommande la Communauté Urbaine de Douala. Autrement dit, 52 d’entre elles soit 70%  ne respectent pas l’espace minimal requis pour un bon fonctionnement. Ces statistiques ont été révélées le jeudi 10 Octobre 2024, à la salle Tobie Kuoh de l’hôtel de ville de Douala à Bonanjo, par le maire de la ville de Douala. A l’occasion, Dr Roger Mbassa Ndinè présidait le premier cadre de concertation entre la ville et les acteurs du transport interurbain.

Selon le maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndinè, cette non conformité oblige bon nombre de ces compagnies de voyages routier, à ” empiéter allègrement la voie publique, de jour comme de nuit.” Ce qui est à l’origine de perturbations et de nuisances diverses. A titres illustratifs, on peut citer les nombreux embouteillages causés çà et là du fait des manoeuvrages des bus gros porteurs, l’occupation abusive des trottoirs ainsi que les chargements en bordure de la chaussée. Pour le premier magistrat de la ville, Douala ne saurait s’accomoder d’un tel désordre. Aussi la Communauté Urbaine de Douala envisage-t-elle la création de trois terminaux routiers dans les entrées/sorties Est, Ouest et Nord de la ville pour contenir ce secteur d’activité.

Venus massivement à cette concertation, les acteurs du secteur de transport interurbain ont dans l’ensemble, ont salué cette réforme qui selon leurs propos, doit être approfondie. Toutefois, ils ont rappelé que les pratiques ” décriées existent depuis au moins 20 ans. Le désordre observé est en partie orchestré par certains cadres de la CUD”. Lesquelles selon leurs explications, perçoivent quelques pots de vin pour laisser faire. Dans le chapitre des premières doléances, les transporteurs interurbains, ont émis le voeu que la Communauté Urbaine de Douala les aide à acquérir des lopins de terre aux surfaces minimales recommandées ou qu’elle ramène à 1000 m2, le minimum requis. Réagissant à ces préoccupations,Dr Mbassa Ndinè a indiqué que” nous sommes là pour changer les choses avec vous.” Et au sujet des doléances, il leur a expliqué les difficultés et limites de celles-ci.

Le cadre de concertation ainsi mis sur pied, va se tenir de façon semestrielle. Cette première séance de travail à laquelle ont également pris part une représentante du préfet du Wouri, le secrétaire général du conseil régional du Littoral, des représentants des Sous-préfets et des maires, ainsi que divers responsables de la délégation départementale des transports pour le Wouri, intervient au moment où la CUD a initié une professionnalisation et un assainissement du secteur des mototaxis.

Eric François Bekolo

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