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Cinéma/RADO 2024: Exit la 8ème édition

Les lampions de l’édition 8 des rencontres audiovisuelles, Rado se sont éteints le samedi 28 septembre 2024 sur la ville de Douala. Ouvert le mercredi 25 septembre dernier, le festival s’est déroulé sur le site de ”Canal Olympia” à Bessengue en collaboration avec la mairie de Douala 1er. Et placé sous le haut patronage du premier ministre chef du gouvernement.

“Rayonnement du cinéma africain : enjeux économiques, esthétiques et identitaires” . C’est sous ce thème qu’a été abordée la 8è édition des Rado 2024. Lors de son discours inaugural, le promoteur et délégué général du festival Remi Atangana Abega est revenu sur l’objectif du thème “Mieux qu’un slogan, le rayonnement du Cinéma africain dans ses enjeux économiques, esthétiques et identitaires se présente comme un objectif fondamental d’existence, en terme de création, de production et de diffusion des œuvres du cinéma et de l’audiovisuel africain. “À la question de savoir pourquoi le “RADO”, il a au micro de notre rédaction, présenté le festival comme un radeau dont on a besoin pour voguer sur les eaux de la ville en évoquant les prix qu’ils sont entrain de promouvoir à savoir ”la pagaie d’or”, ”la pagaie de bronze” et ”la pagaie d’argent”. Mais aussi, il a présenté le RADO comme un festival qui promeut les meilleurs films africains.
( Remi ATANGANA)

La mairie de Douala 1er représentée par Me Bafou Simon conseiller municipal à ladite, a dit son désir de relever le cinéma dans sa commune ...Nous voulons promouvoir le cinéma dans notre mairie, dans notre commune pour qu’il soit comme dans les années antérieures. On veut redonner au cinéma ses lettres de noblesse” va indiqué l’élu municipal.
( BAFOU Simon)

Si le premier jour n’a été dédié qu’à l’ouverture, les seconde et troisième journées ont été riches en apprentissages, colloques et représentations cinématographiques. En effet sur de nombreux sites, des formations notamment en assistance de réalisation, en technicien de plateau et en production ont été offerts par des professionnels du métier. L’on peut citer Gérard Nguele, Sylvette Engo et Barry Amayen tous du Cameroun. L’Institut Français, l’Hôtel Lewat et la salle de Canal Olympia ont été les lieux choisis afin d’accueillir les apprenants et leurs illustres formateurs.

L’un des moments riches de ce festival a été le colloque qui s’est déroulé le vendredi 27 septembre 2024. Colloque durant lequel, le thème a été décortiqué et expliqué par un panel composé de grands noms tels que Moussa Touré du Sénégal, Pr. Annette Angoua qui présidait la séance, Pr. Longin Eloundou, Billy Bob Ndivu Lifo Go, Lambert Dzana.  ( Panelistes avec écran derrière)
Il a été donné au public qui a bravé les intempéries du vendredi d’en savoir plus sur la réalité du milieu du cinéma camerounais en particulier et africain en général. Entre autre difficulté citée, le sempiternel problème de manque de cohésion.

Ce fut également un moment d’échange entre néophytes, étudiants et professionnels du cinéma et de l’art en général. Avec entre autres Gérard Nguele, Alain Bomo Bomo. Ce dernier s’est exprimé au micro de cities hebdo sur l’importance d’un tel événement  “… ça me donne des perspectives extérieures. Le RADO ça invite plusieurs personnes de l’extérieur et me permet de me mettre en contact avec des structures exterieures, c’est une ouverture pour moi en tant qu’acteur de cinéma.”  ( Alain BOMO). Il va aussi aussi invité ses collègues à assister à de tels événements qui sont un plus pour leur carrière.

Le clou de la journée a été les projections de pepites cinématographiques des camerounais à l’instar de ”W.A.K.A” de Françoise ELONG, ”Destinée” de Gérard NGUELE et ”Ben Skin” de Narcisse WANDJI.

Vivement qu’à travers ces rencontres audiovisuelles, le secteur de l’audiovisuel en général et du cinéma en particulier puisse éclore davantage et porté haut le 7ème art camerounais et africain.

Clarisse Nkondjock

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