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Milieu carcéral : Les cachots illégaux des services de renseignements fermés à Butembo

Dans l’est de la République démocratique du Congo, l’auditeur militaire de la ville de Butembo a pris une décision historique en ordonnant la fermeture immédiate des cachots illégaux, communément appelés « amigos », des services de renseignements des Forces armées de RDC (FARDC). Cette décision a été saluée par la société civile locale, qui dénonce depuis longtemps les abus commis dans ces cellules.

Les «amigos» étaient des cachots clandestins, disséminés dans plusieurs quartiers de la ville de Butembo, où les services de renseignements des FARDC détenaient des civils sans procédure régulière. Ces cellules étaient au cœur de nombreuses plaintes, notamment pour des arrestations arbitraires, des détentions abusives, des cas de torture et des extorsions de fonds.

Selon le lieutenant-colonel Mak Hazukay, chargé d’annoncer la décision de l’auditeur militaire, les «amigos» étaient responsables de nombreux abus, notamment :

– Des arrestations de civils dans des affaires privées, telles que des dettes et des grossesses
– Des détentions abusives sans procédure régulière
– Des cas de torture et de mauvais traitements
– Des extorsions de fonds sous forme d’amendes exorbitantes

La décision de l’auditeur militaire a été saluée par la société civile locale, qui voit dans cette mesure une occasion de restaurer la discipline au sein des services de renseignements et d’améliorer les relations entre la population et l’armée.
Jean-Pierre Kasma, militant de l’association Lucha, section Butembo, a déclaré que cette décision était une victoire pour la société civile, mais qu’il faut aller plus loin. «Il faut poursuivre les agents de sécurité qui travaillaient dans ces cachots et qui ont commis des abus », a-t-il exigé.

La fermeture des «amigos» est un pas important vers la restauration de l’État de droit en RDC. Il est essentiel que les autorités congolaises poursuivent leurs efforts pour mettre fin aux abus et aux violations des droits humains dans le pays.

Yolande T

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