Douala Les grands conseillers évaluent quelques chantiers de la ville
C’était au cours d’une descente sur le terrain qu’ils effectuent la veille de chaque conseil de communauté.
La tradition est connue. A l’approche de tout conseil de communauté, les grands conseillers descendent sur le terrain pour une évaluation des chantiers en cours, ou pour une appréciation de ceux ayant déjà été livrés. Ce vendredi 26 juillet 2024, en prélude au conseil de communauté consacré ( en principe) à l’évaluation à mi parcours du budget au 30 juin 2024, ils n’ont pas dérogé à cette règle.
Dans le cadre de cette activité traditionnelle, ils ont sillonné plusieurs sites. Et comme Douala connaît depuis quelques semaines sa grande saison des pluies, la visite de la plupart des drains et des ponts était en vedette dans leur itinéraire. A certains endroits, les grands conseillers étaient accompagnés du maître d’œuvre. Cas pratique, le pont Mbanya où les travaux réalisés par le génie militaire éloignent les doualais du coin, des inondations. “Nous sommes en partenariat avec la CUD (Communauté Urbaine de Douala, ndlr) qui nous a fait confiance pour réaliser ce pont en béton armé. Nous l’avons livré et il tient. C’est un sentiment de satisfaction d’avoir terminé un travail et qu’il soit contrôlé pratiquement 10 ans après ” s’est d’ailleurs à l’occasion satisfait le colonel Jean Héribert Nko’o Nko’o, commandant le 21ème régiment du génie militaire.
Ce satisfecit est d’ailleurs général, si on se fie aux propos de Elie Angwane. La grande conseillère a devant micros et caméras, affirmé que : “Au niveau du pont Mbanya, nous sommes satisfaits. Les drains ont été nettoyés. Pendant les grandes pluies, il n’y aura pas d’inondation ici et même un peu partout dans la ville. Nous sommes satisfaits de ce que fait le Maire de la Ville de Douala (Dr Roger Mbassa Ndinè, ndlr) “. En ce qui concerne le piteux état de certains axes routiers comme à Douala 4ème à Bonabéri, les grands conseillers ont fait montre d’indulgence à l’endroit des entreprises soumissionnaires. “Il y a la pluie qui est là. Elle ne permet aux entreprises de se mouvoir rapidement. Après les pluies, on va retrouver la sérénité”, a expliqué Elie Angwane.
On le constate tous. Douala a tendance à reprendre peu à peu l’étiquette de “ville poubelle” que l’on lui collait malheureusement de plus en plus, en raison entre autres des tas d’immondices qui jonchent quasi systématiquement la plupart des artères de la cité. Aussi, les grands conseillers se sont-ils rendus à Youpwè où Hysacam, l’entreprise en charge de l’hygiène et de la salubrité possède désormais un centre de transfert des déchets. Là-bas, ils ont obtenu des explications sur le fonctionnent de la structure.
Isaac Brice Eba Eba