Douala : La mairie de Douala exprime son amour aux malades mentaux.
C’est à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la santé mentale le 10 octobre 2023. La communauté urbaine de Douala a à sa manière, contribué à cette célébration. Pour ce faire, elle a organisé de nombreuses activités dans la ville de Douala, pour le bien-être de ceux que nous appelons trivialement “fou/folle”.
On peut ainsi citer un élan d’affection envers ceux errant, avec notamment leur habillement et leur nutrition. Sous la conduite de Dr Justine Laure Menguene Mviena, sous-directeur de la santé mentale au ministère de la santé publique, la délégation a aussi rendu visite à bon nombre de malades mentaux se trouvant en famille. Et là aussi, c’était avec des mains chargées.
Ces différentes activités et bien d’autres ont fait l’objet d’une mini vidéo diffusée le 10 Octobre, jour de la célébration de la journée mondiale de la santé mentale placée cette année sous le thème : “La santé mentale est un droit” C’était lors d’une cérémonie dite protocolaire, tenue à la salle des conférences du cercle municipal de Bonanjo. En la présidant au nom du maire de ville, le 1er adjoint Dr Gérémy Sollè a expliqué qu’il était important pour la communauté urbaine de Douala de s’associer au reste du monde pour la célébration de cette journée. Il a émis le vœu que cela soit une action permanente qui doit aboutir à la construction d’une structure pour venir en aide aux personnes souffrant de la santé mentale errante.
L’ancien délégué régional de la santé pour le Littoral, en a également profité pour rappeler qu’il est important de donner de l’amour a nos proches qui souffrent de santé mentale errante. La plaidoirie du premier adjoint au maire de ville ne tombe n’est pas un fait de hasard. En effet, toute personne, quelle qu’elle soit et où qu’elle se trouve, a droit au meilleur état de santé mentale possible. Elle a notamment le droit d’être protégée contre les risques pour la santé mentale, le droit de bénéficier de soins accessibles, acceptables et de bonne qualité, et le droit d’être libre, indépendante et intégrée dans sa communauté.
Selon les chiffres du Minsanté, l’exclusion sociale, renforcée ces temps par la pandémie à coronavirus, cause 23,64% des pathologies mentales les plus récurrentes au Cameroun. Elles se positionnent donc derrière les dépressions (36,36%), et devant les schizophrénies (21,82%) et les toxicomanies (18,18%).