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Une tradition sanglante : Se couper un doigt pour se marier chez les Dani

La tribu Dani, en Papouasie, est connue pour ses coutumes ancestrales et souvent choquantes. Parmi elles, une tradition particulièrement brutale : se couper un doigt pour se marier et deux pour divorcer.

Situés en Nouvelle-Guinée occidentale, les Dani, également appelés Ndani, sont souvent qualifiés de “primitifs” en raison de leurs pratiques traditionnelles. Mais l’une d’elles, celle du mariage, dépasse les frontières du simple usage et s’apparente à une véritable mutilation. Pour demander la main d’une femme, un homme doit lui prouver son amour en lui offrant un sacrifice sanglant : la section d’un doigt. Le geste n’est pas symbolique, il est littéral. L’homme, armé d’une pierre ou d’un couteau rudimentaire, se coupe lui-même la phalange, marquant ainsi son engagement envers la future épouse.

La violence de ce geste ne s’arrête pas là. Si le mariage tourne mal, l’homme doit se couper deux doigts pour obtenir le divorce. Cette double amputation témoigne de sa détermination à mettre fin à l’union. Une tradition qui pénalise aussi les femmes. En effet, si la tradition semble pénaliser les hommes, il ne faut pas oublier que les femmes sont aussi victimes de cette pratique. Si un mari meurt, sa femme doit lui témoigner sa fidélité en se coupant cinq doigts ! Une mutilation physique qui s’ajoute à la douleur émotionnelle du deuil.

Ces traditions, datant d’une époque lointaine, témoignent d’une vision du monde différente de la nôtre. Elles soulèvent des questions éthiques profondes. Malgré leur aspect choquant, elles permettent de comprendre la place de la violence, du sacrifice et de la douleur dans certaines cultures.
Aujourd’hui par contre, la Papouasie-Nouvelle-Guinée est en plein changement. Les populations Dani, comme de nombreuses autres tribus, sont confrontées à la modernité. Si certaines traditions se maintiennent, la pratique de l’amputation des doigts est de plus en plus rare.

Ingrid Mbalmog

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