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Santé : Le CMB lance une campagne de diagnostic pour les handicapés mentaux

En prélude à la célébration de la journée de l’enfant africain, le Centre Multifonctionnel de Bepanda à Douala lance du 11 au 15 juin et du 17 au 18 juin 2024 un diagnostic et un encadrement aux enfants atteints d’un handicap mental de 0 à 18 ans.

Cette campagne vise à soutenir ces enfants souvent marginalisés par la société en raison de la méconnaissance des maladies de déficience intellectuelle (autisme, trisomies, maladies génétiques) et du coût élevé de leur traitement. Les parents, les médecins, les travailleurs sociaux et les professionnels de santé sont tous présents sur le lieu pour identifier les déficiences de chaque enfant et proposer des traitements adaptés. C’est par une communication à l’Église Évangélique que la grand-mère du petit Kenol a appris la nouvelle de cette campagne. Accostée à la sortie de la salle de consultation, c’est d’un ton rassurant qu’elle a partagé sa conviction d’un futur meilleur pour son petit-fils qui, depuis son enfance jusqu’à ses 4 ans actuels, n’arrive pas encore à parler correctement.

Étant né sans pousser de cris, les médecins avaient signifié à la grand-mère qu’il pourrait avoir un retard dans son développement. Après avoir consulté plusieurs hôpitaux, elle a finalement trouvé des réponses lors de cette campagne.

“Il a 4 ans, il ne parle pas. Je ne savais pas de quoi il souffrait, mais d’après ce qu’on m’a expliqué ici, cela m’a éclairé… Il a un retard de langage qui peut être amélioré. J’ai profité de cette campagne et j’ai été bien reçue, on m’a bien informé.

Cette campagne permet de lever le voile sur les causes des déficiences intellectuelles, explique le Dr généraliste Lengue Rich de la plateforme GOOD DOCTOR. Qui, n’a pas manqué d’évoquer certaines causes de ces pathologies à l’instar du retard de langage, retard à la marche et comportement social inhabituel. Il a souligné que la prise en charge est variable et spécifique à chaque cas.

Selon Mme Mbappé Eyoum Alice, Sous-Directeur des affaires sociales et de la promotion de la femme à la Communauté Urbaine de Douala, “ces enfants ne sont pas malades, ils sont simplement différents”. Elle souligne que des limites dans leur comportement quotidien peuvent être atténuées grâce à un suivi et une prise en charge appropriés.

“Ils ont des limites dans leur comportement quotidien, mais ils peuvent atteindre un niveau d’indépendance avec un traitement continu.”

Quoi qu’il en soit, on peut retenir de toutes les parties prenantes que cette initiative nécessite un accompagnement quotidien et constant pour garantir sa réussite.

Aurore Mbango

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