Gastronomie – Douala a abrité un atelier de formation sur la propriété intellectuelle
Lors de cette initiative du gouvernement à travers le ministère du tourisme et des loisirs (Mintourl), et en association avec la CUD, le cas spécifique du Ndolè a été mis sur la table.
Dans les semaines qui viennent, l’appartenance de plusieurs plats à notre pays ne fera plus l’ombre d’un doute. Le gouvernement, à travers le ministère du tourisme et des loisirs, entend les protéger. A ce propos, le Mintourl a organisé deux jours durant, les 7 et 8 mai 2024 à Douala, un atelier de formation sur l’initiation à la propriété intellectuelle.
Lors de ce rendez-vous, le cas spécifique du Ndolè a été mis sur la table. Ce plat est convient-il de le souligner, un patrimoine de l’art culinaire du Cameroun en général, des Sawa en particulier. Ce peuple de la côte est fortement basé à Douala. C’est probablement la raison pour laquelle le Mintourl a non seulement associé la Communauté Urbaine de Douala à cette initiative, mais aussi, a organisé l’événement dans l’enceinte du Palais de la Culture Sawa.
L’atelier avait pour thème : “Développement et promotion du tourisme gastronomique, au moyen de la propriété intellectuelle au Cameroun“. Selon Emmanuel Kedi Beh, conseil en propriété industrielle, mandataire agrée auprès de l’Oapi, et expert judiciaire assermenté, “C’est une formation de sensibilisation sur un programme mis en œuvre par le ministère du tourisme et des loisirs, en collaboration avec l’Oganisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Les objectifs c’est à terme , de protéger tout ce qui est création culinaire”.
Pour cette première phase, “nous avons été outillés et édifiés sur les canaux et les structures de protection du Ndolè sawa.” , lance Pierre Edimo, un participant. Marie Claudine Edimo, épouse Dieudonné Moussango qui a elle-aussi pris part à la formation, indique qu’ “on nous a parlés du Ndolè qui doit être valorisé dans tous ses domaines. Il nous a aussi été rappelé son origine ainsi que les évolutions connues par sa recette”. Et Emmanuel Kedi Beh d’expliquer que “ça va permettre à ce que les Sawa bénéficient pleinement des grâces que les ancêtres ont laissées”. C’est tout dire.
Eric François Bekolo