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YAOUNDÉ/EBOULEMENT DE TERRAIN À FOUGEROLLES: Un cas de trop ?

Le quartier Fougerolles à Yaoundé dans le 5è arrondissement a été le théâtre d’un éboulement de terrain ayant fait 02 morts dans la matinée du jeudi 4 Avril 2024.

7 mois après l’éboulement de terrain de Mbankolo dans le 4è arrondissement de Yaoundé ayant causé 28 morts 03 personnes portées disparues et 17 blessés. La capitale politique du Cameroun a encore porté le deuil le jeudi 4 Avril dernier. Deux personnes ont été ensevelies par la terre alors qu’elles effectuaient des travaux de maçonnerie au quartier Fougerolles.
Selon les sources, les faits se sont produits au moment où les deux maçons travaillaient sur le bas côté du mur de soutènement. À l’origine de cet incident les fortes précipitations qui s’étaient abattues dans la ville la veille.

Fougerolles, un cas de trop ?
Il y a 7 mois, le quartier Mbankolo dans le 4è arrondissement de Yaoundé enregistrait des morts faisant la plus grande catastrophe jamais connue. À côté de celle-ci, le quartier Damase toujours à Yaoundé avait connu un an auparavant un affaissement de terrain ayant fait 11 morts.

Même si le cas de Fougerolles est loin derrière les événements que nous venons de mentionner, il n’en demeure pas moins que cela commence à en faire de trop avec ces différentes catastrophes qui mettent en mal certaines familles les laissant dans un désarroi total. Une situation qui devrait amener les autorités à réagir.

L’urgence de la mise sur pieds d’une politique par les pouvoirs publics
En quatre années le Cameroun a connu 04 catastrophes naturelles. En plus des événements de Yaoundé, les villes de Bafoussam en 2019 avec 42 morts et Douala avec Mobil Guinness ont laissé les camerounais dans l’émoi et la consternation.
Et à chacune de leurs descentes, les autorités annonçaient des mesures urgentes visant à éviter de tels risques à l’avenir ainsi qu’à la sécurisation des vies des populations.

Face aux cas d’éboulement de terrain devenus légions, les autorités camerounaises afin d’éviter encore de telles tragédies avaient engagé la démolition des constructions anarchiques susceptibles de provoquer le chaos. Cette action est visible un peu partout dans les villes du pays. Si la démolition solution extrême n’est pas au rendez-vous, les populations sont généralement notifiées de déguerpir des lieux d’un futur sinistre.
Toutefois ces mesures quoiqu’elles soient fréquentes semblent ne pas avoir de réponses efficaces.

  • Les entraves
    Avec la multiplication des risques et catastrophes, les pouvoirs publics à travers les collectivités territoriales décentralisées mènent depuis lors des enquêtes sur l’acquisition du permis de bâtir par les populations.
    En effet, le constat sur le terrain fait état de ce que, bon nombre d’acquéreurs se sont retrouvés en possession de faux permis de bâtir perçus auprès des services techniques de la municipalité. Ce qui a conduit aux licenciements de certains personnels.

Néanmoins, d’autres solutions sont proposées. Et parmi celles-ci, la sensibilisation et la prévention.
Pour ce qui est de la ville de Douala par exemple, à défaut des démolitions d’immeubles la Communauté Urbaine éponyme en plus de mettre sur pieds des plans d’occupation des sols et des plans d’urbanisation organise depuis peu des journées d’urbanisme

Précisons qu’en ce qui concerne la protection vies des populations, l’État du Cameroun dispose de 02 outils lui garantisse d’avoir un avis favorable.

  • Le Ministère de l’urbanisme et de l’Habitat. Architecte de la ville, ce département est l’outil de planification des villes de matière de construction.
  • La Direction de la Protection Civile, démembrement du ministère de l’administration territoriale, cette direction a pour rôle de veiller à la sécurité et à la sécurisation des populations en mettant en exergue des campagnes de prévention.

Vivement que des solutions urgentes soient prises en compte.

F.O.N

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