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Election du 12 Octobre 2025 : Après examen des recours au Conseil Constitutionnel, le nombre de candidats à la présidentielle est pour le moment réduit à 12

Sur les 13 candidatures validées par le Conseil Electoral, celle de Hilaire Mocaire Dzipan a été finalement recalée par le Conseil Constitutionnel qui ce 5 Août 2025, a vidé les 35 recours pré-électoraux. Le Mouvement Progressiste qui a présenté sa candidature, a trois jours pour proposer un remplaçant qui remplit les conditions.

Après avoir analysé les recours déposés par certains candidats recalés par Elecam, ou celles contestées par des personnalités politiques, le président du Conseil Constitutionnel, Clément Atangana, et ses assistants ont confirmé la validité de la majorité des dossiers. Seule la candidature de Hilaire Macaire Dzipan a été rejetée suite à une requête introduite par Christine Moullende, du Mouvement Progressiste. Ce rejet porte à douze le nombre final de candidats qui brigueront la magistrature suprême. Toutefois conformément au code électoral, le MP dispose de trois jours, pour proposer un autre candidat qui remplit les conditions requises.

Parmi ces candidats, on retrouve notamment des figures politiques majeures qui animent la scène nationale depuis plusieurs années. Le président sortant, Paul Biya, au pouvoir depuis 43 ans, brigue un 8e mandat face à onze adversaires. Ces derniers représentent diverses sensibilités politiques et ambitions, offrant ainsi une palette large d’options aux électeurs.

Cette étape majeure intervient dans un contexte électoral particulièrement tendu, marqué par de nombreuses attentes en termes de transparence et d’équité. Le Conseil Constitutionnel, institution clé dans la supervision de la légalité des élections, a ainsi joué un rôle décisif en validant les candidatures qui répondaient aux exigences légales.

Les candidats désormais en lice vont devoir intensifier leur campagne afin de convaincre une population camerounaise à la fois préoccupée par les défis économiques, sociaux et sécuritaires qui touchent le pays. Cette présidentielle est aussi perçue comme une opportunité pour réaffirmer la cohésion nationale et encourager un dialogue politique apaisé.

La campagne officielle s’annonce donc sous haute surveillance, avec une forte mobilisation attendue des électeurs. Le scrutin du 12 octobre 2025 se présente comme un rendez-vous démocratique majeur, susceptible de marquer un tournant dans l’histoire politique du Cameroun.

Le Conseil constitutionnel ayant rendu une décision finale, il n’y aura pas de recours supplémentaires possibles. Le pays se prépare désormais à vivre cette échéance dans un climat d’engagement citoyen.

Yolande T

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