Douala : la Communauté Urbaine de Douala veut règlementer et améliorer l’activité de transport urbain par taxi et minibus.
Le maire de ville Dr Roger Mbassa Ndinè a pour ce faire, rencontré ce 16 Otobre 2024 à Bonanjo, les acteurs des deux modes de transport urbain.
A Douala, l’anarchie observé depuis belle lurette dans le transport urbain par taxi et minibus ne sera bientôt qu’un triste souvenir. Le maire de la ville éponnyme, Dr Roger Mbassa Ndinè entend de toutes les manières, y mettre fin. Il a à cet effet, tenu le mercredi 16 Octobre de l’année 2024 courante à la salle des conseils Rudolph Tokoto de l’hôtel de ville à Bonanjo, la 1ère édition du “cadre de concertation regroupant les acteurs du transport urbain par taxi et minibus de la ville de Douala”.
Face donc à ces syndicalistes pour la plupart, la Communauté Urbaine de Douala s’est voulue méthodique. Tenez après le propos liminaire du maire de la ville, la parole a été donnée à la Chargée d’études assistant N°2 à la Cellule des Transports et des Mobilités (Dpam). Charline Nkonla a dans une élangance langagière que plusieurs des présents à cette séance de travail lui découvraient, rappelé le cadre règlementaire. Puis elle s’est appesantie sur les missions assignées de la CUD, avant d’égrainer lle chapelet des obligations des professionnels et auxiliaires de ce domaine.
La Dpam a présenté un état sans complaisance de la réalité du transport urbain par taxi et par minibus. Elle a souligné que l’occupation illégale des points de chargement par des commerçants et des véhicules personnels ainsi que le piteux état de certains et la transformation en dépotoirs d’ordures ménagères d’autres, contraignent les conducteurs des engins roulant à charger et décharger sur la chaussée. Ce qui cause fréquemment des bouchons. A cela, il faut ajouter l’incivisme multiforme des uns.
Le bilan de santé ainsi dressé a été reconnu par les acteurs de ce secteur d’activité. Lesquels ont saisi l’opportunité pour demander à l’exécutif communautaire de boucher avec de la pozzolane tout au moins, les nombreux nids de poule, voire d’éléphant qui jonchent la quasi totalité des axes routiers de la ville. Ils ont aussi émis le souhait que la CUD fasse tout ce qui est à son pouvoir, pour combattre les transporteurs clandestins.
Le maire de ville Dr Roger Mbassa Ndinè qui avait à ses côtés les représentantes de la préfecture du Wouri et du ministère des transports, s’est dit ravi de l’esprit dans lequel cette première édition du cadre de concertation regroupant les acteurs du transport urbain par taxi et minibus s’est déroulé. Il s’est engagé à veiller à ce que toutes les résolutions qui sortiront de ces échanges et ceux à venir, soient appliquées sans état d’âme. Le patron de l’exécutif communautaire a annoncé la mise sur pied d’une plate-forme d’enrôlement des conducteurs de taxi et de minibus, comme c’est déjà le cas avec les mototaximen.
Cette première séance de travail intervient après celles respectives avec les transporteurs des engins poids lourds et les responsables des compagnies de voyage interurbain. En 2025, les travaux en vue de la mise en route du BRT vont débuter. “Il est bien que ce mode de transport moderne vienne trouver que les autres secteurs sont déjà organisés”, a indiqué Dr Mbassa Ndinè. C’est tout dire
Eric François Bekolo