L’acte de démolition a été effectué par la mairie de la ville, à la demande des propriétaires de la batisse.

Au lieu dit pont blanchisseur Ngodi dans le 1er arrondissement, le décor n’est plus le même. Il a pour ainsi dire, changé avec la démolition ce 20 septembre 2024 d’un immeuble par la Communauté Urbaine de Douala. C’est suite à la demande des propriétaires, par voie de correspondance adressée à l’exécutif communautaire en date du 16 Août 2023. Où ils signifient la présence d’un édifice qui menace ruine et dont la démolition devait-être effective que, le maire de la ville de Douala a autorisé à la police municipale de mettre en exécution ladite demande.

D’une hauteur d’une trentaine de mètres, l’édifice en question, est un immeuble de type R+4 qui aura servi dans le temps. Les témoignages recueillis hors micro, font état de ce qu’il a abrité de nombreuses familles. Toutefois, il connaissait déjà des failles dès sa construction. Un riverain qui y a passé 06 ans relève que les murs se sont fissurés très tôt.

Mais le glas de la démolition date d’il y a 05 mois. Miriam une riveraine raconte que _”Cet immeuble abritait des gens, il y avait au moins cinquante têtes. Mais il y a 05 mois, que [l’immeuble] à commencé s’écrouler avec une femme. Elle montait les escaliers pour aller à l’étage et c’est en chemin que les escaliers se sont cassés avec elle. C’est donc là que le boss du quartier à décidé de faire sortir tout le monde aux yeux de tous le monde. C’est donc là, qu’on a fait sortir les locataires”_ explique la jeune dame. Par ailleurs, une source surplace nous fait savoir que, du temps où il résidait dans cet immeuble, un résidant faisant sa lessive au 4è a vu la dalle s’écrouler. Il aura la vie sauve en s’accrochant aux gardes-fous en fer avant d’atterrir au 3è. Des éléments forts évocateurs qui ne pouvaient que conduire à la destruction de cet édifice à risque.

Mais il est opportun de souligner ici que, l’immeuble qui est démoli, quoiqu’étant déclaré comme menacé de ruine par les services compétents de la Communauté Urbaine de Douala, devait-être détruit aux frais des propriétaires selon que le veut la réglementation. Mais la famille n’ayant pas les moyens d’assurer cette charge, ses représentants se sont référés au maire de la ville de Douala, Dr Roger Mbassa Ndinè en sa qualité de chef de l’exécutif communautaire afin que cette action se fasse par la CUD. Laquelle, soucieuse de la vie de ses populations et de leur bien-être a procédé à la destruction de l’édifice par les soins des agents de la police municipale.

Florent Nwaha