C’est ce qui ressort de l’annonce faite par le Premier ministre Justin Trudeau en début de semaine .

Les prochains jours s’annoncent difficiles pour les travailleurs étrangers temporaires qui vivent au Canada et ayant un salaire bas. Alors qu’il se trouve à Halifax, lieu où son Cabinet ministériel effectue sa retraite, le Premier ministre canadien a fait savoir lundi dernier qu’en raison du coût de vie élevé, la situation n’était plus favorable qu’il y a deux ans et que le Canada n’était plus dans d’un si grand besoin de main-d’œuvre étrangère.

Il faut dire que, la politique qu’entend mener le gouvernement Trudeau vise à durcir les critères d’admissibilité pour réduire le nombre de travailleurs étrangers temporaires occupant des emplois à bas salaire. Ce qui entrainerait une réduction de près de 65 mille travailleurs de moins. Le Chef du gouvernement répondant d’ailleurs à plusieurs aux questions de la presse a déclaré que, “La première chose que nous allons faire est de diminuer le nombre des travailleurs temporaires à faible salaire qui vont être admis au pays” . Il va rajouter par la suite que, son gouvernement comptait “ajuster les taux d’immigration, mais aussi ceux des résidents temporaires” . Précisons que cette mesure ne va pas concerner les secteurs de la santé, de la construction et de la sécurité alimentaire.

Le Patronat canadien désapprouve la mesure.
A peine informé de la situation, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) n’a pas tardé à réagir à l’annonce du gouvernement fédéral. En réponse, il pense que “s’attaque inutilement aux travailleurs étrangers temporaires, un bassin compétent qui répond aux besoins du marché du travail et apporte une contribution essentielle à la prospérité du Québec“ .
Dans un communiqué rendu public dernier, le Conseil du patronat du Québec ajoute que, « des mesures supplémentaires devraient être prises pour les demandeurs d’asile. Ceux-ci, proportionnellement plus élevés ici que dans le reste du Canada, ont un potentiel de contribuer à l’économie à travers le pays, mais à condition qu’on leur fournisse des outils d’intégration ».

Le sort des travailleurs africains
A cause des politiques de développement faibles et parfois inexistants dans les pays africains, les africains dans leur ensemble (jeunes, travailleurs ou pas et autres) ont opté pour la voix de l’immigration et ce parfois, au péril de leurs vies.
Une question qui s’était vue très rapidement solutionnée avec l’accès ouvert par le Canada. Issue qui s’est trouvée très favorable pour les africains, le nouvel eldorado. Ce qui fait du Canada, l’un premiers où séjournent déjà les africains en grand nombre derrière les USA et la France. Et si les mesures venaient à entrer en vigueur, comme à l’Etat de Montréal où sans attendre l’avis d’Ottawa, le gouvernement du Québec avait décrété lundi dernier un gel du programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) pour six mois dans la région de Montréal.

Florent Nwaha