La tragédie s’est produite dans la matinée du samedi, dans le district de Kiteezi, au nord de la capitale ougandaise Kampala. De fortes pluies ont provoqué un glissement de terrain massif, ensevelissant des maisons, des animaux et des personnes sous des tonnes de déchets.

Actualisé, le bilan humain est lourd : 23 personnes, dont 5 enfants, ont trouvé la mort dans cet effondrement. Le porte-parole de la ville de Kampala, Daniel Nuweabine, a déclaré que les recherches se poursuivent pour retrouver d’éventuels survivants, mais les espoirs s’amenuisent. L’incident a mis en lumière les dangers de l’habitat à proximité d’une décharge à ciel ouvert. Le chef de la Kampala Capital City Authority (KCCA), Erias Lukwago, avait déjà alerté en janvier sur les risques sanitaires pour les habitants et les travailleurs de la décharge, insistant sur le caractère potentiellement toxique et dangereux du site.

Le président ougandais, Yoweri Museveni, a réagi à la catastrophe en ordonnant aux forces spéciales de l’armée de se joindre aux opérations de recherche et de secours. Il a également exigé des explications sur la présence d’habitations à proximité d’une telle décharge. Cet effondrement tragique soulève des questions sur la gestion des déchets en Ouganda et sur la sécurité des populations vivant à proximité de sites à risques. Il est crucial de mettre en place des mesures préventives pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l’avenir.

Ingrid Mbalmog