Contrairement aux années antérieures, le Tet’Ekombo 2024, revêt un caractère particulier dont les jalons ont été posés lors du centenaire en 2014.

L’édition 2024 du Tet’ekombo est toute particulière. La cérémonie d’hommage s’est étendue hors de la ville de Douala. Comme lors de son centenaire, les manifestations ont eu lieu dans le triangle national. Objectif, célébrer Rudolf Douala Manga Bell et ses pairs de la résistance à travers le Cameroun.

Selon Marilyn Douala Manga Bell, arrière-petite-fille de Rudolf et coordonnatrice générale de cette grosse attraction culturelle et historique, plusieurs articulations fortes vont meubler le rendez-vous à travers le pays. Ainsi, à côté des rituels connus, à l’instar des recueillements et autres cérémonies qui se déroulent souvent dans la ville de Douala, le Tet’Ekombo Édition 2024 sera l’occasion de mettre en lumière l’histoire du Cameroun depuis son origine jusqu’à nos jours. Et partant, celle des différents acteurs qui ont œuvré pour la défense du territoire Cameroun en laissant leurs vies sur le champ de bataille.

L’annonce des couleurs
Et pour marquer l’importance significative de ce sacrifice, la Fondation Muna à Yaoundé a abrité une conférence à cet effet, le 01 août dernier avec pour thème : “Il était une fois… la naissance du Staat Kamerun”. C’était dans l’optique de sensibiliser le plus grand nombre de camerounais sur leur histoire commune. Il s’agissait pour les conférenciers de parler de la naissance des institutions, de l’entrée du Cameroun dans l’économie mondiale et de l’immersion violente des colons allemands.

Dans les rangs des figures marquantes pour accompagner Rudolf Douala Manga Bell, Martin Paul Samba résistant dans le Sud-Cameroun et exécuté lui aussi le 8 août 1914 par l’administration allemande. Son arrière-petit-neveu Adrien Monayong a d’ailleurs pris part au lancement des activités du Tet’Ekombo 2024 lors de la conférence de presse à Douala le 26 juillet 2024.

Florent Nwaha