La lutte contre les emballages plastiques non biodégradables au Cameroun continue. Dans le cadre de l’opération Halcomi III, les douaniers ont récemment mis la main sur 25 000 emballages plastiques destinés à Bamenda. Cette saisie intervient après l’interdiction de 2012 sur l’utilisation de ces plastiques, renforcée par des mesures restrictives en 2013 et 2014.

L’objectif de ces mesures est clair: protéger l’environnement et encourager l’utilisation d’alternatives écologiques telles que le raphia, les écorces de bananier ou le jute. Malgré ces efforts, le trafic d’emballages plastiques non biodégradables persiste, alimenté par des importations illégales et la production clandestine.

Le ministère de l’Environnement a déjà saisi plus de 5000 tonnes de ces emballages en 2023, témoignant de l’ampleur du problème. Les experts estiment que les sanctions actuelles, qui se limitent à la saisie et à la destruction des produits, ne suffisent pas à dissuader les contrevenants. La nécessité d’une politique plus rigoureuse et de sanctions plus sévères se fait donc sentir.

Le Cameroun est confronté à un défi environnemental majeur avec les déchets plastiques. L’État s’engage à lutter contre ce fléau, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour faire respecter la loi et protéger l’environnement.

Ingrid Mbalmog