Le Cameroun pleure. Non pas à cause d’une défaite sur le terrain, mais d’une perte bien plus douloureuse. Landry Nguemo, l’ancien lion indomptable, a été arraché à l’affection de ses proches, de ses fans, du monde du football, par un accident de la route survenu le 27 juin 2024. Il avait 38 ans.

L’émotion est palpable. Sur les réseaux sociaux, des milliers de messages de condoléances affluent, témoignant de l’immense popularité de l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux et de la sélection nationale. Sa disparition rappelle la fragilité de la vie, et le caractère tragique d’une mort survenue sur la route, alors qu’il était encore en pleine force de l’âge.

Mais cette tragédie s’inscrit aussi dans un contexte plus large. Le décès de Landry Nguemo, 24 heures après la commémoration du décès de Marc-Vivien Foé, rappelle les dangers de la route et la nécessité de renforcer la sécurité routière au Cameroun.

La réaction du ministère des transports est immédiate. Le retrait de permis de conduire du chauffeur du camion responsable de l’accident, la suspension de la licence de transport de l’entreprise concernée, l’immobilisation des véhicules impliqués… autant de mesures fortes prises pour punir les responsables et éviter que de tels drames ne se reproduisent.
Cependant, il est important de souligner que la sécurité routière est un combat collectif. La responsabilité de chaque usager est engagée. L’excès de vitesse, le non-respect du code de la route, la conduite en état d’ivresse… autant de facteurs qui contribuent à des drames comme celui qui a coûté la vie à Landry Nguemo.

La disparition du Lion indomptable est une perte immense pour le football camerounais. Son talent, sa combativité et son engagement sur le terrain manqueront à tous ceux qui l’ont admiré. Mais son héritage perdurera, tant sur le terrain que sur les routes, nous incitant à être plus vigilants et à respecter les règles élémentaires de sécurité.

Ingrid Mbalmog