C’est sous ce thème que se célèbre l’événement. Au Cameroun, les activités y afférentes ont été lancées ce jour à Bikok par le ministre de l’environnement.

Le complexe Mundi dans la commune de Bikok a abrité le 26 Juin 2024, la cérémonie marquant le lancement des activités de la journée internationale de la Biodiversité édition 2024.

Présidée par le ministre de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable, Pierre Hélé, l’événement du jour se tient sous le thème: “Contribuez au plan”. En effet malgré les efforts qui sont consentis, pour la protection de la biodiversité, il faut faire plus.

Classé 4è en Afrique et 21è au rang mondial de part sa diversité et sa richesse de la biodiversité, le Cameroun à côté du reboisement a consacré 22% de ses forêts en aires protégées; faisant de lui, l’un des pays au monde à consacrer des espaces en aires protégées. Mais toutefois, cela s’avère insuffisant.

Car du faite que la biodiversité offre d’innombrables services, tant au niveau local que mondial. Comme le précisent les chiffres des Nations-Unies, les poissons assurent 20 % de l’apport protéique à environ trois milliards de personnes. Plus de 80 % de l’alimentation des êtres humains est assurée par des plantes. Près de 80 % des habitants des zones rurales des pays en développement ont recours aux médicaments traditionnels à base de plantes pour les soins de base.

Tout ceci fait donc que, la perte de biodiversité menace tout le monde, y compris notre santé. Il a été prouvé que la perte de biodiversité pouvait étendre les zoonoses – maladies infectieuses transmises par les animaux aux humains – alors que, d’autre part, si nous gardons la biodiversité intacte, elle offre d’excellents outils pour lutter contre les pandémies, comme celles causées par les coronavirus.

Et c’est donc pour que de pareilles circonstances ne se reproduisent que le Cameroun par l’entremise du ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable avec le concours de ses partenaires mettent sur pieds des politiques visant la protection de la biodiversité.

Aussi, comment contribuer donc au plan ? Pour le ministre Pierre Hélé en charge de l’environnement, il est question que, “chacun sache que nous faisons partie de la solution de la biodiversité”. Par ailleurs, que chaque partie prenne ses responsabilités en mettant en application “les trois piliers de la Convention [sur la biodiversité à savoir]: la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et de ses ressources génétiques, ainsi que le partage juste et équitable des avantages qui en découlent”.

Prenant à cette activité aux côtés du Minepded, le Point Focal Biodiversité au Cameroun, par ailleurs Conseiller Technique n°1 au Ministère de l’environnement Joséphine Babeth Eloundou Beyala a souligné que le Cameroun en tant que pays-parti de la convention sur la biodiversité a “l’obligation d’élaborer des stratégies et plans d’actions nationaux pour la préservation de la biodiversité”. Aussi, le Cameroun en “élaborant sa Stratégie Nationale de Développement, doit donc chercher à concilier ses efforts, ses engagements internationaux pour la conservation de la biodiversité et ses orientations stratégiques qui veulent qu’il soit un pays en développement”.

Notons l’activité de Bikok a connu la présence du représentant de ONUDI.

F.O.N