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Douala : Les espaces marchands sont de plus en plus visités par les flammes

Les deux derniers cas en date ont été enregistrés le week-end passé.

Samedi dernier, les vendeurs de bois, notamment ceux installés au marché des planches du quartier Camp Bertaud ont certainement passé une nuit difficile. Leur espace de commerce, a été suffisamment ravagé par un incendie qui s’est déclenché de nuit. De loin, on pouvait apercevoir une géante flamme et une épaisse fûmée noire s’élever vers le ciel. Un peu plus tôt en journée, précisément entre 10h et 10h 30, c’est le bâtiment abritant le snack-bar la Saladière à la Cité Sic, qui a reçu la visite du feu. Lequel serait parti d’un studio avant de se propager à un autre studio, une boutique et comme déjà signalé, au snack-bar.

Dans chacun de ces cas, il a fallu l’ intervention des sapeurs pompiers pour circonscrire les flammes et limiter les dégâts. Quelques jours auparavant, ce sont ces mêmes soldats du feu qui ont dû se déployer pour maîtriser les incendies qui ont tour à tour, été enregistrés au marché central de Douala et au centre commercial chinois à Akwa. Ces deux espaces marchands recidivaient à l’instar de plusieurs autres, en matière d’incendie. En effet, les marchés de la Cité des palmiers, de Bonamoussadi, de Mboppi, de Ndokoti… ont déjà à maintes reprises, fait les frais des flammes. Les snacks-bars, voire quelques entreprises n’y échappent d’ailleurs pas.

Dans la plupart des cas en ce qui concerne les lieux publics de commerce, l’on évoque l’hypothèse d’un court-circuit provoqué par les coupures récurrentes d’énergie électrique. Par moment, un doigt accusateur est pointé sur un appareil laissé en fonctionnement. A titre illustratif, pour le dernier incendie survenu au marché central de Douala, plusieurs personnes estiment que le climatiseur oublié allumé dans une boutique, serait la cause. Un employé de l’entreprise en charge de la commercialisation de l’énergie électrique soutient que les lignes fauduleuses et les tripatouillages de tous genres, sont la cause première de ces incendies à répétitions.

Une tour effectué au marché Mboppi par exemple, donne du crédit aux dires de ce personnel. Ici, on voit des installation électriques de nature à susciter le doute quant au respect des normes. Certains commerçants reconaissent s’être débrouiller eux-mêmes pour l’installation au motif que “déplacer un électricien coûte 5000 francs Cfa en montant. Ce qui n’est pas facile à sortir de sa poche”. Pour ce qui est des snacks-bars, un électricien ayant gagné fait des installations dans plusieurs d’eux, dévoile que “bon nombre de propriétaires n’achėtent pas le bon matériel. Ils préfèrent le faux parce que c’est moins cher”. Des attitudes qui pourtant avaient été condamnées lors de la 8e édition des Journées du Développement Durable organisée par là Communauté Urbaine de Douala. Au cours de ce rendez-vous de 2019, la problématique de la récurrence des incendies à Douala, avait été abordée.

Eric François Bekolo

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