Cameroun : la Banque mondiale dispose de 189 milliards pour la prise en charge des populations dans les régions en crise
Le présent projet vise un déploiement dans les localités concernées pour une durée de 5 ans.
Lancé il y a quelques temps au Cameroun, par le biais d’un financement de plus de 189 milliards FCFA débloqué par la Banque mondiale, le Projet de gouvernance locale et communauté résiliente (Prolog) a pour objectif d’améliorer l’inclusion socio-économique et la résilience des communautés fragiles, par le renforcement de la gouvernance locale et l’engagement des populations bénéficiaires dans la prestation des services et la création des opportunités socio-économiques.
Prévu pour une durée de 5 ans, le Prolog entend se déployer dans six régions du pays pour ce qui est de sa première phase. On peut en effet citer, l’Adamaoua, le Nord, l’Extrême-nord, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Est. Le facteur principal étant de permettre au projet de poursuivre et d’accroître l’accès des communautés à des infrastructures résilientes aux changements climatiques et de renforcer les capacités locales, de gérer efficacement les ressources et fournir les services.
De manière plus pratique le Prolog intègre plusieurs composantes parmi lesquels, l’approche genre, le renforcement des capacités des services déconcentrés de l’Etat, qui servent de leviers d’appui-conseil aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD).
L’appui de la Banque mondiale à l’endroit du Cameroun, va permettre de gérer le flux des réfugiés en provenance du Nigéria et le mouvement des déplacé internes et victimes des exactions de la secte Boko Haram. Sans oublier la question sécuritaire en République Centrafricaine ; elle aussi à l’origine de la présence des réfugiés dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua.
Soulignons que, la première session du comité de pilotage du Prolog s’est tenu le 13 juin 2024 et avait pour objectif la validation de son plan d’action pour la période de juillet à décembre 2024 ; et la proposition d’un premier budget qui en assurait le fonctionnement jusqu’à la fin d’année.
F.O.N







