L’évènement qui a ouvert ses portes le 28 Mai 2024, se tient sous le thème “Le digital, un défi pour booster la chaîne de valeur du ferroviaire”.

C’est un parterre d’invités impressionnant venant des quatre coins du continent et même en dehors qui prennent part depuis le 28 Mai dernier au 3è congrès africain sur le numérique ferroviaire.
Presidant les travaux à l’ouverture, le premier ministre camerounais à laissé entendre que, le numérique est capital dans la dynamisation de l’activité ferroviaire.

En effet, le numérique prenant son essor en Afrique, il est question les entreprises du secteur ferroviaire et les pays qui les abritent s’arriment à la donne technologique de l’heure. D’où la présence outre des autorités camerounaises, des représentants de l’industrie, des experts ferroviaires, des économistes, des écosystèmes numériques dans le but de planifier l’avenir du numérique ferroviaire pour le continent.
Aussi, les 150 participants présents à ce rendez-vous vont avoir comme exercice, l’identification des grands projets à lancer à savoir, la soutenance de la coordination des activités alignées sur les aspirations de l’Agenda 2063 de la commission de l’Union Africaine (CUA) en ce qui concerne le secteur ferroviaire; définir le niveau de maturité du digital ferroviaire en Afrique et encourager la conception et le développement d’une véritable stratégie ferroviaire numérique africaine.
A cet effet, il est question pour le Cameroun de positionner le numérique comme un levier de développement socioéconomique.

Organisateur de ces assises, la Cameroon Railway Corporation (Camrail) voit en ce rendez-vous, un moment de partage avec tous acteurs du chemin de fer tant africains que?’européens. Pour le directeur général de cette société parapublique, l’objectif de cette rencontre est de faire le point sur le congrès de Tunis et de voir les avancées déjà réalisées et celles en perspective dans la voie de la numérisation du chemin de fer (meilleure vente des billets, avoir un système informatisé pour vendre facilement les billets et pourvoir suivre le fret. Pascal Miny poursuit en ajoutant que, les éléments cités haut, sont là les défis de ce séminaire. Dès lors, l’attente finale étant d’avancer ensemble dans tous réseaux africains, de profiter des avancées des autres réseaux pour pouvoir avancer en matière du numérique.
La rencontre de Yaoundé, va s’achever le 30 Mai prochain.

F.O.N