Mention excellent pour Season Media
De nombreuses personnes connues ou inconnues saluent la qualité des documentaires produits par cette entreprise de communication.
Personne ne pourrait dire le contraire. Tout ou presque peut manquer à la jeunesse camerounaise, sauf une seule : le talent. Le domaine communicationnel, ne fait pas exception de cette réalité. La preuve par neuf a été donnée en mi mai courant à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun. A l’occasion des jeunes, tous personnels de Season Media, ont longuement été applaudis après qu’ils présentent à un public de qualité, deux documentaires réalisés par leur soin.

Pour s’incliner devant leurs productions, chacun des non moins cinéphiles d’un soir a usé de ses mots. “j’ai vraiment été éblouie par leur travail. Ces documentaires effacent la piètre image que j’avais des birois en particulier et le deuxième notamment m’a fait découvrir comment est la vie à Bakassi’ dixit une dame d’une quarantaine d’années. Comme elle, la jeune Mabelle n’avait “vraiment pas conscience de ce que vivent les éléments du Bir”, c’est Pourquoi elle “tire un coup de chapeau à ceux qui ont fait ce qu’on vient de voir”. Un peu plus tard autour d’un verre offert par Eva Mballa la PDG de Season Media, le reporter entendra quelqu’un lâcher à son compagnon “quand c’est bien c’est bien”.

Le compatriote lambda n’est pas le seul à avoir apprécié le fruit du dur labeur de l’équipe ayant à sa tête l’ex Rédactrice en chef de deux chaînes de télévision basées au Gabon. IL y a aussi en effet l’élite, bien représentée par le ministre de la communication René Emmanuel Sadi. Pour ce membre du gouvernement, le documentaire sur Bakassi lui a permis de réaliser les évolutions, mais aussi les manquements d’eau potable et d’énergie électrique que connaît cette péninsule depuis son départ du ministère de l’administration territoriale. Dans le récit, il a reconnu certains coins qu’il dit difficile d’accès. “Je suis très impressionné par ce que nous venons de voir. Ce travail est à saluer” a déclaré le porte-parole du gouvernement.
A cette réaction, est venue se greffer celle d’un gardien de la tradition. En effet Sa Majesté Obama a par ces projections su “les défis auxquels sont confrontés nos forces de défense en général, en matière de préservation de l’intégrité du territoire camerounaise.” L’auxiliaire de l’administration ajoute qu’il a tiré comme leçon au bout du compte que “la guerre et l’insécurité ne sont pas à souhaiter”.
Pendant que la plupart de ceux ayant effectué le déplacement du Palais des Congrès s’interressaient au contenu, d’aucuns n’avaient d’yeux que pour le contenant. C’est le cas d’un certain Ethan, professionnel de l’image. Ce denier affirme avoir “été émerveillé par la clarté des images et de leurs plans. En plus le son est excellent. Ils ont utilisé un matériel de haute qualité. C’est vraiment du professionnalisme”. Toutefois, il déplore qu’à certains moments, le monteur laisse transparaître une cassure entre les images. “Ils doivent corriger cela lors du montage des trois autres documentaries”, a-t-il suggéré.
Ces différentes impressions sont certainement de nature à galvaniser Eva Mballa et ses douze jeunes collaborators. Par ces deux premières productions, ils ont réussi à montrer aux yeux du Cameroun et bientot du monde, le vrai visage du Bir, ainsi que la dure réalité de la vie à Bakassi, 15 ans après la rétrocession au Cameroun, de cette presqu’île riche en pétrole et en produits de mer.
Eric François Bekolo







