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Éradication du Ver de Guinée: Le Cameroun plaide pour un soutien financier

C’est ce qui ressort du tête-à-tête entre le ministre de la santé publique et la Ceo de “The Carter Center”.

Protéger les populations du ver de Guinée et conserver la certification obtenue en 2017 faisant du Cameroun, un espace où l’élimination de la maladie a été approuvée et où elle n’existe plus. Tel est le double objectif qui sous-tend l’approche camerounaise à la revue annuelle sur les maladies tropicales négligées. Conduisant une forte délégation camerounaise aux assises d’Atlanta, le ministre de la santé publique le docteur Manaouda Malachie y est venu présenter l’engagement du gouvernement du Cameroun dans l’éradication du Ver de Guinée. Mais aussi faire le plaidoyer pour la mise à disposition de soutiens financiers permettant l’éradication de la maladie.
C’est donc dans ce sillage, qu’en marge du sommet américain, Manaouda Malachie a rencontré la CEO de “The Carter Center”(TCC) Madame Paige. Les deux personnalités ont discuté de la résurgence du ver de Guinée au Cameroun deux ans après l’obtention de la certification faisant de lui, un pays exempt de cette maladie. Elles ont également revisité les actions entreprises jusqu’ici pour éliminer à nouveau le ver de Guinée du Cameroun. Des négociations ont à cet effet été amorcées pour des financements additionnels ainsi que l’assistance technique du “The Carter Center” requise pour permettre d’éradiquer complètement le ver de Guinée du Cameroun. Il faut dire à propos que, l’implémentation du Plan Stratégique D’Elimination de cette pathologie suivant la feuille de route 2021-2026 se poursuit. Soulignons qu’au cours de son entretien avec la CEO de The Carter Center, le Minsanté a fait la promesse de s’investir personnellement dans le processus d’enregistrement du TCC au Cameroun avant de remettre à dame PAIGE un exemplaire de l’agenda de transformation du système de santé camerounais “le temps d’agir”.
En rappel c’est deux ans après qu’il est exempt de la certification du Ver de Guinée soit en 2019, que le Cameroun s’est vu notifié de la présence du Ver de Guinée dans sa partie nord, précisément dans le district de Nguéré. La raison au brassage des populations du Cameroun transfrontalières à celles du Tchad, principal foyer du Ver de Guinée dans le monde.

F.O.N

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