Une enquête a été ouverte suite à la profanation du sanctuaire Marie-Reine-de-la-Paix de Nsimalen à Yaoundé, perpétrée par des individus non identifiés dans la nuit du 2 au 3 avril 2024.

Des statues représentant le Christ et la Vierge Marie, ainsi que les 14 stations du chemin de croix, ont été détruites, suscitant l’indignation parmi les fidèles et la population en général. Les malfaiteurs ont agi dans l’ombre, en coupant préalablement l’électricité du site. Une enquête approfondie a été lancée pour identifier et traduire en justice les responsables de cet acte barbare.

Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé, a récemment adressé un message aux fidèles, appelant à l’unité et à la fermeté face à cette profanation. Les dégâts incluent le renversement de la statue du Christ, la décapitation de celle de la Vierge Marie, et des mutilations sur celle de saint Michel Archange. Mgr Jean Mbarga a condamné fermement ces actes, soulignant que cela témoigne des souffrances persistantes du Christ pour l’humanité.

En revisitant l’histoire du sanctuaire marial de Nsimalen, on se souvient du miracle présumé de l’apparition de la Vierge Marie le 13 mai 1986, lorsque, selon la légende, un muet aurait miraculeusement prononcé le nom “Maria” à trois reprises. Ce site, bien que fréquenté par 15 000 à 20 000 pèlerins chaque mois lors des veillées du 12 au 13, n’a pas encore reçu la reconnaissance officielle du Vatican en tant que lieu de miracle.

Teclaire Yetna