Une vague de vols de chats secoue le quartier de Mambanda à Bonaberi dans le IVe arrondissement de Douala, provoquant l’indignation des habitants et suscitant cinq plaintes déposées dans deux postes de police différents. Des individus sont activement recherchés pour avoir apparemment commis ces actes de vol, ciblant spécifiquement ces félins domestiques.

Les résidents décrivent une véritable épidémie de disparitions de chats, avec près de 38 animaux portés disparus dans ce qui semble être une série de vols orchestrés. Les plaintes déposées au 15e arrondissement et au 3e au commissariat central n°4, révèlent une inquiétude croissante parmi la communauté, consternée par cette nouvelle forme de délit touchant leurs compagnons félins.

Les précisions fournies sur les circonstances de ces vols soulignent la complexité de l’affaire. Des témoins ont rapporté avoir vu des individus poursuivre des chats dans le quartier, suscitant déjà des alertes en novembre dernier. Ces incidents ont semé le trouble parmi les habitants, qui ont réagi en saisissant les autorités compétentes pour mettre fin à ces agissements malveillants.

Le dénouement de cette affaire de vols de chats à Mambanda reste en suspens, mais l’unité et la détermination des résidents à faire face à cette situation anormale sont des éléments cruciaux pour rétablir la quiétude dans le quartier et garantir la sécurité des animaux domestiques qui font partie intégrante de leurs foyers. En décembre dernier, un résident du quartier a commencé à distribuer des chatons chaque fois que sa chatte mettait bas, suscitant un vif intérêt compte tenu du problème de souris rampant dans de nombreuses maisons avoisinantes.

Cependant, les chatons ont commencé à disparaître par la suite.L’énigme persistait jusqu’à il y a environ deux semaines. Ruben M., un habitant du quartier travaillant dans une boutique à Akwa, a reconnu quatre voisins de son secteur dans les locaux de son employeur. Intrigué, il a découvert qu’ils étaient des livreurs de chats, en discussion avec le patron asiatique pour une commande de trois chats, à 105 000 F au total, soit 35 000 F par félin. Il semblerait que cet amateur de viande de chat organise régulièrement des dîners “spéciaux” chez lui le dimanche, invitant des convives…

Après avoir partagé cette information avec ses voisins, une réunion a été tenue chez le chef de bloc pour faire le point. À en croire les témoignages recueillis, au moins 38 chats ont disparu depuis le début de l’année. Les individus identifiés par Ruben, et qui étaient également repérés par ces derniers, n’ont plus été vus à Mambanda depuis lors.

Ingrid Mbalmog