Semaine mondiale du glaucome/Douala: Education et prévention des risques de cécité à l’endroit des Hommes de médias
Lors d’un atelier organisé le jeudi 21 mars, dans le cadre de la semaine mondiale du glaucome, des journalistes ont été formés à l’hôpital Laquintinie pour mieux comprendre cette maladie oculaire insidieuse pouvant entraîner une cécité irréversible.
Le glaucome, une maladie redoutable affectant les fibres optiques de l’œil, est sujet d’inquiétude croissante. Lors de cet atelier récent, le Dr Jeanne MAYOUEGO-ENYAM et son équipe ont sensibilisé les journalistes à ce fléau silencieux. Résultat alarmant :
90% des personnes atteintes ne consultent pas, ce qui aggrave leur état. Cette pathologie, caractérisée par une détérioration progressive du champ visuel, peut mener à la cécité si elle n’est pas traitée à temps.
Les facteurs de risque du glaucome sont variés : hypertension oculaire, antécédents familiaux de la maladie, myopie, hypertension, blessures oculaires, traitement prolongé à base de stéroïdes, et bien d’autres. La vigilance est de mise, car la maladie est insidieuse et peut passer inaperçue. Pour tout individu présentant deux de ces facteurs, une consultation médicale urgente est recommandée pour un diagnostic précis par un professionnel de la santé.
Une fois diagnostiqué, le glaucome nécessite une prise en charge immédiate pour limiter les dommages causés aux nerfs optiques. Les traitements, médicamenteux, physiques ou chirurgicaux, visent à ralentir la progression de la maladie. Toutefois, il est crucial de souligner que le glaucome, une fois établi, ne se guérit pas. Même avec la meilleure des opérations, la récupération de la vue perdue demeure incertaine; mettant en lumière l’importance de la prévention et du dépistage precoce pour éviter des conséquences dévastatrices pour la vision des patients non traités.
Aurore Mbango