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En Côte d’Ivoire, près de 2,7 tonnes de poissons morts « asphyxiés » dans la baie de Biétry

Cette pollution de type « organique » qui entrainé la mort, la semaine dernière, d’une grande quantité de poissons dans la baie de Biétry, à Abidjan a été causée par le ruissellement des eaux de pluies, des déchets et des eaux usées brutes qui se sont déversés dans la lagune.

La lagune Ebrié s’étend sur des dizaines de km, d’Abidjan à Grand-Bassam à l’Est et au parc d’Azagny à l’ouest. Faisant le charme de la capitale économique ivoirienne, elle est considérée comme la plus grande superficie d’eau saumâtre d’Afrique de l’Ouest. Selon les résultats des analyses menées par le centre ivoirien antipollution (CIAPOL), les poissons principalement des carpes et des tilapias ont été asphyxiés suite à un manque d’oxygène.

Autour de la baie de Biétry, à la pollution des déchets plastiques s’ajoutent deux autres phénomènes : l’extraction de sable et la construction anarchique de remblais.

Les ministres en charge de l’Environnement et des Ressources halieutiques ont promis prendre des mesures pour lutter contre ce phénomène tout en appelant la population locale à une prise de conscience collective.

Un arrêté du ministère des Ressources Animales et Halieutiques a ordonné la suspension temporaire des activités de pêche dans la lagune.

Mauvaises habitudes des habitants et des entreprises

Pour les autorités, cet épisode met en lumière un problème connu depuis des années : la mauvaise gestion de la lagune. « Les eaux usées vont dans la lagune sans aucun traitement », s’indigne le ministre de l’Environnement, Jacques Assahoré Konan, qui en appelle au sens des responsabilités de tous : les citoyens, qui jettent des ordures dans les caniveaux, tout comme « les entreprises, dit-il, qui déversent leurs déchets la nuit ». 

À terme, poursuit le ministre, il existe un plan pour mettre en place des stations de traitement des eaux usées, afin d’atténuer ce phénomène. Le CIAPOL préconise quant à lui une surveillance accrue et de nouvelles études pour bien distinguer quelle est la part exacte de la pollution émanant des ménages et celles provenant des rejets industriels. 

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