Comme les deux autres, les trois premières unités administratives suscités ont désormais leur comité de coordination respectif.

C’est dans l’arrondissement de Douala 1er que la cérémonie d’installation du comités de coordination pour la mise en œuvre du programme “Douala Clean City, it’s possible” a pris fin hier, le 28 février 2024, précisément à la sous-préfecture. Pour cette dernière journée d’investiture, l’événement a été présidé par le préfet du département du Wouri, Syryac Marie Mvogo, accompagné du maire de la ville, Roger Mbassa Ndine, qui a galvanisé les amazones de la propreté dans leur quête.

L’élan et la détermination des femmes de l’arrondissement de Douala 4 ont été remarquables lors de cette cérémonie. Leur accueil original, avec une mascotte, des performances uniques et des danses à couper le souffle, a marqué les esprits. Leur dévouement a suscité la sympathie des autorités et de l’audience présente. Pendant la cérémonie, le maire n’a pas manqué de présenter les grands enjeux socio-économiques liés à la réussite de ce vaste projet. “En rendant notre ville propre, nous renforçons son attractivité. Ça veut dire que nous attirerons plus d’investisseurs, plus de touristes. Nous allons créer plus d’emplois pour nos enfants.”

Le préfet du département du Wouri a renforcé cet appel à l’action en insistant sur la nécessité d’une mobilisation générale pour promouvoir l’hygiène et garantir une santé publique optimale pour tous,
“Si nous sommes suffisamment mobilisés pour promouvoir l’hygiène et la salubrité publique dans nos milieux de vie respectifs, nous pourrons évacuer bon nombre de pathologies qui pourraient compromettre notre santé humaine,” a déclaré Syryac Marie Mvogo. Toutefois, il est revenu sur la question des montants des amendes que chaque maire devrait déterminer et infliger aux contrevenants n’adoptant pas cette dynamique.

Une atmosphère de sérénité partagée règne à Douala II, où une fois les comités élaborés, les engagements en faveur de l’assainissement de cet arrondissement ont été pris. Chaque membre présent lors de cette cérémonie a été invité à sensibiliser son entourage sur l’importance de la salubrité pour le développement de la ville. Rencontré à l’extérieur de l’édifice de la sous-préfecture, Rama, riverain de la zone, a exprimé son engagement à contribuer à cet objectif. “Je déteste voir des déchets par terre. Chaque matin devant ma boutique, je commence par balayer avant de commencer à travailler. Si tout le monde fait ça, ça peut fonctionner.”

Douala la belle, c’est pour bientôt.

À travers les différents comités installés dans les arrondissements, redonner à Douala sa beauté d’antan sur le plan de la salubrité reste l’objectif principal de ce projet. Initialement lancé un jeudi, ce projet se distingue par le fait que la propreté de la ville ne doit plus être un objectif ponctuel mais un engagement quotidien, comme l’a souligné le maire lors de son discours : “L’objectif de Douala Clean City, it’s possible est de rendre nos quartiers, nos murs et nos espaces publics propres de manière permanente.”

Il est donc crucial de comprendre qu’il s’agit d’un combat inclusif, d’une démarche “holistique” où chaque citoyen doit jouer son rôle en veillant à assainir son environnement de travail pour garantir la pleine réussite du projet. L’importance de maintenir la propreté de façon continue a été soulignée, avec l’idée que chaque résident doit contribuer à cette transformation collective.

Teclaire Yetna