Dans une ambiance de liesse et de partage culturel, le peuple Bassa du Wouri a inauguré la 2ème édition du festival traditionnel, socio-culturel et sportif Nsa’a le 26 Février 2024.

L’événement s’est déroulé sur deux sites emblématiques de Douala : l’esplanade de la Cour Royale Bassa Ba Wouri et la mini-foire au Parcours Vita, mettant en lumière la richesse linguistique, artistique et historique de ce peuple.

L’édition 2024 du Festival Nsa’a vise à promouvoir la langue “Bassa”, les arts traditionnels, les danses ancestrales et l’histoire du Peuple Bassa du Cameroun, tout en encourageant le vivre-ensemble. Sous la houlette du Chef supérieur du Canton Bassa, S.M. Maitre Gaston EPEE MBODI, cette célébration se veut inclusive en associant les communautés voisines à sa programmation variée. Au programme de ce festival haut en couleurs : des tables rondes, une foire artisanale, des consultations médicales, un tournoi de football, et bien d’autres activités sur trois sites distincts. Le soutien du Ministère camerounais des arts et de la culture confère au Festival Nsa’a une dimension nationale, propice à des échanges interculturels et à une cohabitation harmonieuse entre les diverses traditions présentes.

Sous le thème “Nsa’a Nkoor bor” signifiant “Creuset du vivre-ensemble”, cette grand-messe culturelle réunit la diaspora Bassa du Wouri en un hommage vibrant à leurs ancêtres et à leur héritage. Les prestations artistiques alliant rythmes assiko, ambass bey, makounè, bendskin et fantasia illustrent la diversité et la richesse des cultures camerounaises, concentrées en un seul lieu : le cœur du peuple Bassa du Wouri à Ndogbong. En présence de nombreuses personnalités telles que le gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le lancement du Festival Nsa’a marque une occasion unique de célébrer l’histoire, la générosité et l’unité des aires culturelles du Cameroun incarnées à travers les festivités vibrantes et colorées offertes par le comité d’organisation.

Le Festival Nsa’a est plus qu’une simple manifestation culturelle, c’est un témoignage vivant de l’attachement des Bassa du Wouri à leurs racines, à leur identité et à leur désir de partage interculturel au cœur de Douala, ville aux multiples facettes héritées de ses ancêtres. Rappelons que cet événement traditionnel et culturel qui retient toute l’attention se poursuit en dehors de l’esplanade de la chefferie du canton Bassa jusqu’au 02 mars prochain, sur les sites du Parcours Vita de Maképè et du Stade Marion de la Cité Sic, dans le cinquième arrondissement de la ville de Douala.

Teclaire Yetna